Les conditions climatiques à Mayotte et à La Réunion étant actuellement particulièrement favorables à la prolifération de moustiques, potentiellement vecteurs du paludisme, du chikungunya et de la dengue, l'ARS-OI (agence de santé régionale Océan Indien) rappelle les gestes de prévention contre les maladies transmises par les moustiques.
L'ARS tient à rappeler les gestes de prévention à adopter par chacun, tous les jours, pour éviter la prolifération et les piqûres de moustiques :- Couvrir les réserves d'eau, jeter les déchets et éliminer les eaux stagnantes autour de la maison après chaque épisode pluvieux, au moins une fois par semaine : pneus, déchets, gouttières bouchées...
- Se protéger, et protéger son entourage, des piqûres de moustique, en utilisant des produits répulsifs (sprays, crèmes), vêtements couvrants, diffuseurs d'insecticides, spirales, moustiquaires...
- Se rendre au dispensaire ou chez son médecin en cas d'apparition des signes de ces maladies : fièvre, maux de tête, douleurs musculaires, éruption cutanée, nausées ou fatigue.
Par ailleurs, l'ARS conseille aux voyageurs en partance dans une zone où sévit le paludisme de consulter un médecin avant de partir, afin d'avoir in traitement adapté à la situation et à la destination de chacun. Il est également recommandé de se protéger des piqûres de moustiques tout au long du séjour et de consulter un médecin en cas d'apparition brutale de fièvre.
Pour rappel, le paludisme est endémique à Mayotte et les virus du chikungunya et de dengue peuvent être réintroduits sur l'île, surtout en cette période chaude et humide. Depuis le début de l'année, quatre cas suspects de chikungunya ont été identifiés à Mayotte. Deux d'entre eux ont été infirmés après investigation et les deux autres sont en attente d'analyses biologiques pour savoir s'il s'agit de cas récents ou anciens. Pour le moment, aucune circulation du virus du chikungunya ni de la dengue n'a été confirmée sur le territoire.
A La Réunion, depuis le début de l'année, près de trente suspicions de dengue ont fait l'objet d'une investigation épidémiologique et d'une intervention des services de lutte anti-vectorielle. Parmi ces patients, deux ont pu être confirmés et trois sont des cas probables. Un seul est un cas autochtone, et aucune circulation active du virus n'a été confirmée sur le territoire. Aucun cas probable ou confirmé de chikungunya n'a été détecté. Dix-huit cas importés de paludisme ont été signalés.
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