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Le Département : une journée récréative en l'honneur du handisport et des sports adaptés

  • Publié le 30 août 2024 à 16:27
  • Actualisé le 30 août 2024 à 16:47

Ce vendredi 30 août 2024, avec le début des Jeux Paralympiques de Paris battant son plein en ce deuxième jour, le Département organise une journée récréative en l'honneur du handisport et des sports adaptés. L'occasion de continuer à promouvoir le projet de la collectivité : "La Réunion, Terre de champions" auprès de membres et dirigeants d'associations et de clubs sportifs ainsi que de nombreux jeunes et anciens athlètes paralympiques. Le tout au rythme de démonstrations et séances d'initiations (Photo : sly/www.imazpress.com)

Avec le coup d'envoi des Jeux Paralympiques ce mercredi, le Département surfe sur la vague du sport pour proposer une journée dédiée à la découverte du handisport et des sports adaptés. L'objectif : faire comprendre que le sport se veut inclusif et qu'elle s'inscrit dans des valeurs de solidarité et de bien vivre ensemble.

"Aujourd'hui, on veut s'inscrire dans la continuité des Jeux Paralympiques en démocratisant les pratiques et faire comprendre à la population que le handisport et les sports adaptés existent bien à La Réunion. Il suffit de voir nos champions", clame fièrement Brigitte Adame, conseillère départementale.

Elle ajoute : "l'idée c'est de partager ce temps-là en montrant que peu importe d'où l'on vient et qui nous sommes, il faut savoir travailler pour l'inclusion et l'insertion par le sport". Pour Brigitte Adame, il n'est plus question de mettre de barrière peu importe l'endroit et encore moins dans le milieu scolaire. Regardez

- Les athlètes réunionnais à l'honneur -

Entre javelot, pétanque, rugby à 7 fauteuil, boccia et encore d'autres sports représentés par les associations, l'objectif était de montrer aux classes du collège de Deux-Canons les différentes pratiques sportives adaptés à tous. Tout en gardant les noms des trois athlètes participants aux Jeux Paralympiques cette année :

- Laurent Chardard en para-natation,
- Dimitri Pavadé en para-athlétisme,
- Gaël Rivière au cécifoot.

"Nous souhaitons que La Réunion soit reconnaissance chaque jour pour les efforts que fournissent pour l'inclusion du plus grand nombre. Notamment pour les personnes en situation de handicap", déclare Cyrille Melchior, président du Département.

"J'ai une pensée particulière pour les athlètes réunionnais qui participent aux Jeux paralympiques. Et je voulais remercier tout spécialement cette grande championne de judo, qu'est Karima Medjeded, qui a démontré par le passé et continu aujourd'hui de représenter dignement notre île", rappelle fièrement le président du Département. Regardez

- Montrer que le handicap n'est pas une fatalité -

"Quelque part, le handicap peut faire peur, et c'est compréhensible", avoue Karima Medjeded, ancienne médaillée d'or de judo aux Jeux paralympiques d'Athènes en 2004. Mais elle a du mal à comprendre "les parents pour protéger leurs enfants, ne veulent même pas tester le sport dans un club. Ce qui est dommage parce que cela peut rendre l'enfant plus autonome".

"Si on ne nous donne pas les moyens, on ne peut pas le faire", affirme-t-elle. L'ancienne championne s'en amuse : "même en ayant leurs deux yeux, certaines personnes ne savent pas s'en servir". Pendant son séjour sur l'île, la championne se donnera pour mission d'initier les enfants porteurs de handicap à sa pratique favorite : le judo. Regardez 

- La Réunion, terre de champions et de mixité sociale -

Arnaud Deurweilher, entraîneur du club sport handicap du nord précise : "on propose de l'athlétisme, le handball, la natation et on veut proposer de nouveaux sports comme le basket et le tennis". Il souligne : "le principal pour nous c'est de montrer la mixité sociale, tout le monde peut faire du sport et jouer face à qui il veut. Il faut savoir s'adapter".

"On propose des entrainements communs pour mixer les valides et les personnes en situation de handicap pour créer des liens sociaux". Regardez

"Notre objectif était de montrer aux jeunes présents pendant l'évènement que le para-olympique est un sport comme pour les valides avec les mêmes propositions de sport", rappelle Jessy Ferrère athlète et présidente du comité handisport.

"Il n'y a vraiment pas de différence, évidemment les personnes sont en situation de handicap, mais au niveau du sport il n'y a pas de différences. Le stress et l'engouement sont les mêmes", affirme-t-elle. Elle ajoute : "nous on crie pour le moindre petit bobo et quand on voit leur motivation avec parfois des membres en moins, c'est sensationnel". Regardez

Le maître-mot de cette journée : "inclusion". "Le handicap n'est pas une maladie, il faut changer les regards et arrêter d'avoir peur. C'est d'ailleurs une chance que les Jeux paralympiques réveillent les conscience", conclue la présidente du comité handisport.

cn/www.imazpress.com/redac@ipreunion.com

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