Il rentrait ce mercredi au Port Ouest (actualisé)

Le patrouilleur Osiris intercepte un navire avec 658 kilos d'ailerons de requins

  • PubliĂ© le 15 novembre 2017 Ă  12:49
  • ActualisĂ© le 15 novembre 2017 Ă  16:25
Osiris pĂȘche illicite

L'Osiris accostait ce mercredi matin 15 novembre 2017 au Port Ouest. Ce patrouilleur revenait de sa mission de lutte contre la pĂȘche illicite dans les pays de la Commission de l'OcĂ©an Indien (COI). Lors de sa surveillance, il interceptait prĂšs des Seychelles un palangrier seychellois appartenant Ă  un armateur taĂŻwanais avec Ă  bord 658 kilos d'ailerons de requins. (Photos RB/Imaz Press RĂ©union)


Le navire Ă©tait dĂ©routĂ© vers MahĂ©, la principale Ăźle de l'archipel seychellois oĂč un constat de pĂȘche non-dĂ©clarĂ© Ă©tait dressĂ©. L'armateur recevait une amende de 50 000 euros. Ces ressources Ă©taient destinĂ©es au marchĂ© asiatique. L'Osiris assurait Ă©galement une mission de surveillance de la pĂȘche Ă  la lĂ©gine dans les TAAF.

Pour cette 52Ăšme mission, le bĂątiment patrouillait dans la zone des Comores, de Madagascar, de La RĂ©union, des Seychelles et de la Tanzanie. Il sert de support aux patrouilles rĂ©gionales pour les pays de la COI et pour trois États cĂŽtiers (KĂ©nya, Mozambique et Tanzanie) ne disposant pas de moyens de contrĂŽles des pĂȘches en zone hauturiĂšre.

L'occasion aussi de former des inspecteurs de pĂȘche issus des huit Ă©tats participants au plan rĂ©gional de surveillance des pĂȘches. La majoritĂ© de ces responsables Ă©taient des femmes.

"Cette annĂ©e l’Osiris a parcouru plus de 6000 milles marins, soit 11 000 environ kilomĂštres, dans le canal du Mozambique, le parc marin des Glorieuses et le bassin des Mascareignes", annonce Dominique Person, directeur du Centre rĂ©gional opĂ©rationnel de surveillance et de sauvetage (CROSS) de la RĂ©union.

En transit dans la Zone Ă©conomique exclusive malgache, le patrouilleur constatait un navire (boutre) avec cinq pirogues en action de pĂȘche de concombres de mer, une infraction selon la loi malgache.

Le Centre de surveillance des pĂȘches de Madagascar, en contact avec le patrouilleur, ordonnait au navire de quitter les lieux.

ts/rb/www.ipreunion.com

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