Réunion du comité départemental de l'aide médicale urgente et de la permanence des soins ambulatoires (actualisé à 15 heures 45)

Les ambulanciers restent vigilants

  • Publié le 7 novembre 2013 à 14:18
Ambulanciers

Les ambulanciers sont ressortis peu après 15 heures 20 ce jeudi 7 novembre de la réunion du comité départemental de l'aide médicale urgente, de la permanence des soins ambulatoires et des transports sanitaires. "Nous avions demandé à ce que le point, qui prévoit que les taxiteurs fassent le transport des patients au lieu des ambulanciers pendant la garde départementale, soit retiré à l'ordre du jour, tout comme son expérimentation. Ils l'ont été, mais nous restons vigilants", a lancé Daniel Duchemann de la CSAAR. Pour rappel, peu avant 14 heures, plusieurs ambulanciers s'étaient rassemblés devant l'agence régionale de santé de l'océan Indien pour protester contre ce projet. Des véhicules avaient été postés devant l'entrée.

Dans le collimateur des ambulanciers : un projet qui prévoit, en autres, le transport aller-retour d’un patient de son domicile vers un point de garde par un taxiteur conventionné, lorsque son état justifie une consultation médicale ne pouvant être reportée ou lorsqu’il ne peut se déplacer, assis, par ses propres moyens, ainsi que l’appel aux ambulanciers dans le cas, où l’état du patient nécessite un transport allongé ou semi-allongé.

Mais pour la CSAAR, ce dernier entraînera purement et simplement la fermeture des ambulances à La Réunion. "Aujourd’hui, lors des gardes, les ambulances ont une permanence, avec du personnel au Samu. Quand un patient appelle le 15, le Samu régule les appels, et en fonction de la gravité, fait intervenir les ambulanciers. Ces derniers effectuent alors un bilan médical afin de voir si le patient peut être transporté ou non, et si cela est plus grave, nous appelons le SMUR. Or, les taxiteurs n’ont pas les compétences pour effectuer cette tâche", explique Daniel Duchemann.

Le délégué général de la CSAAR souligne, par ailleurs, que les gardes représentent 40% à 50% du travail des ambulanciers. "Si ce projet passe, on disparaît", déplore-t-il.

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