Après l'échec mercredi dernier des premières discussions entre représentants du personnel et la direction, les salariés de la société industrielle de Bourbon (SIB) sont dans l'attente ce mardi 3 décembre 2013. Aucune réunion n'est prévue pour le moment. "Nous sommes déterminés à sauver nos emplois et notre usine", indique Jocelyn Rivière, délégué CGTR. À noter que ce sont 33 emplois, - 29 à l'usine et 4 au siège de la société -, qui devraient disparaître.
Ce mardi matin, deux délégués syndicaux ont pu s’entretenir avec la direction, selon Jocelyn Rivière. "Elle nous a indiqué qu’elle attendait une réponse de Paris concernant notre demande d’étendre la durée de la procédure d’information-consultation et la nomination d’un expert", explique-t-il. Une demande que la direction avait, en effet, refusé mercredi dernier lors de la réunion du comité d’entreprise, considérant notamment que le Code du travail ne permet pas à la délégation unique du personnel de la SIB de recourir à un expert.
Jocelyn Rivière souligne que les salariés sont "dans l’attente" et sont "inquiets". "Nous tenons à notre outil de travail", précise-t-il, avant d’indiquer qu’une audience auprès de Roland Robert, président de l’association départementale des maires de La Réunion, a été demandée. "On aimerait avoir le soutien de tous les maires et parlementaires", ajoute-t-il.
Pour rappel, le 21 novembre dernier, dans un communiqué, la direction de la société avait annoncé la fermeture de son usine située au Port. Suite à cette annonce, politiques et partis, dont la présidente du Département Nassimah Dindar, Jean-Yves Langenier, maire du Port, le Parti de Gauche, le PCR, ont apporté leur soutien aux salariés.
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