(Actualisé) Alors que la composition du nouveau gouvernement se fait toujours attendre, les syndicats appellent à battre le pavé ce jeudi 18 septembre 2025. Une intersyndicale complète se mobilise à Saint-Denis et Saint-Pierre et même devant l'enceinte du Port pour exiger un budget 2026 qui ne "tape pas sur les plus faibles", et pour dire "stop" à la casse du service public. Au plus fort de la mobilisation, plus de 3.000 manifestants, 2.650 selon la préfecture, étaient réunis à Saint-Denis et Saint-Pierre. Une mobilisation d’une ampleur qu’on n’avait pas connue depuis longtemps à La Réunion. La CGT revendique 1 million de manifestants partout en France (Photos : rb et sly/www.imazpress.com)
Le cortège arrive à la préfecture de La Réunion.
Le cortège descend vers le Barachois. Regardez.
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C'est la fin de ce direct, merci de nous avoir suivis
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Plus d’un million de personnes mobilisées dans toute la France, selon la CGT
La CGT a recensé "plus d’un million de personnes" dans les manifestations organisées partout en France. Le ministère de l'Intérieur, lui, en décompte 500.000.
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142 interpellations à 18 heures, dont 21 à Paris, selon le ministère de l’intérieur
Le ministère de l’Intérieur a fait état de 141 interpellations dont 21 à Paris. Il a ajouté que 75 personnes avaient été placées en gardes à vue, dont 16 dans la capitale.
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2.650 manifestants à Saint-Denis et Saint-Pierre selon la préfecture, au plus fort de la mobilisation
Concernant la mobilisation syndicale de ce 18 septembre 2025, à 14h30, les cortèges des deux manifestations déclarées sont désormais disloqués.
À Saint-Denis, au plus fort de la mobilisation, 1.550 personnes étaient réunies (fin de rassemblement à 12h), indique la préfecture. À Saint-Pierre, au plus fort de la mobilisation, ce chiffre se porte à 1.100 manifestants (fin de rassemblement à 13h15).
Aucun débordement n'est à déplorer.
Le préfet de La Réunion "remercie les organisations syndicales pour la bonne organisation des rassemblements et l'ensemble des services et forces de sécurité intérieure mobilisés".
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Plusieurs soignants étaient devant la clinique Saint-Vincent
Lorsque le convoi est passé devant la clinique Saint-Vincent, les manifestants ont rendu hommage aux personnels hospitaliers. Plusieurs soignants étaient dehors pour regarder le convoi passer.
À noter que le droit de grève et de manifester pour les hospitaliers est strictement encadré, afin de pouvoir porter secours et porter insistance aux patients. Ils ont tout de même tenu à être là sur le passage du cortège, et ils ont été remerciés par le porte-parole de l'intersyndicale.
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15,9% de grévistes ce jeudi dans l'Éducation nationale
Comme on s'y attendait, le mouvement a été suivi dans l'enseignement. Avec un taux de 15,9% de grévistes au total, dont 26,8% dans le 1er degré et 10,1% dans le second degré.
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Le défilé est terminé à Saint-Denis
Entre 1.600 et 2.000 personnes ont défilé dans le chef-lieu. Des prises de parole vont désormais avoir lieu devant la préfecture.
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Point de situation à midi : la préfecture enregistre plus de 2.400 manifestants
"À l’appel de l’intersyndicale, une mobilisation est organisée ce jour dans le département. À la demande du préfet de La Réunion, l’ensemble des services et opérateurs concernés sont mobilisés pour garantir l’ordre public, la sécurité des cortèges et des rassemblements, et éviter tout débordement", indique la préfecture.
Pour l’heure, voici les chiffres des services de l'Etat concernant les rassemblements en cours :
• Saint-Denis : cortège de 1.120 manifestants, manifestation toujours en cours.
• Saint-Pierre : cortège de 1.100 personnes, manifestation en cours de dislocation, sans incidents.
• Le Port : rassemblement de 200 personnes au niveau du Port-Est, sans blocage.
• Saint-André : 15 personnes présentes aux abords de l’usine Albioma.La circulation reste fluide sur l’ensemble du réseau routier réunionnais, avec une diminution du trafic (-25% de circulation par rapport à la normale). Aucun incident n’est recensé dans le département.
Au total, 650 policiers et gendarmes sont mobilisés dans l’ensemble du département depuis le début de journée.
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Des tensions déjà en cours dans l'Hexagone
A Paris notamment, des heurts ont déjà éclaté avec les forces de l'ordre. "Depuis ce matin, il y a des manifestantes et des manifestants qui sont gazés, violentés alors qu’ils sont pacifiques", s’est indignée la secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet, sur France Info.
Selon elle, l"e 10 septembre, il n’y a pas eu particulièrement de violence, et aujourd’hui il n’y aura pas de violence à part les violences organisées à cause de la stratégie du maintien de l’ordre qui est déployée par le ministre démissionnaire".
Pour elle, "le ministre de l’intérieur met de l’huile sur le feu".
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La circulation est rétablie sur le Barachois
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L'ambiance est bon enfant dans le cortège
A l’arrivée devant la préfecture, l'ambiance est musicale, avec toujours en boucle la chanson "Je suis sûr, je suis sûr qu’on nous prend pour des cons".
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La route du Barachois est fermée
Alors que le cortège arrive doucement devant la préfecture, les forces de l'ordre ont fermé la route dans les deux sens entre rue Labourdonnais et le giratoire.
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Le convoi est maintenant arrêté devant l’IAE, dans la rue de la Victoire
Le porte-parole de l’intersyndicale rend hommage aux étudiants qui sont là.
Le même hommage avait été rendu aux personnels hospitaliers lorsque le convoi est passé devant la clinique Saint-Vincent, où plusieurs soignants étaient dehors pour regarder le convoi passer avec des pancartes revendicatives.
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257 gendarmes et 150 policers mobilisés
À l’identique de la journée du 10 septembre, 257 gendarmes de La Réunion sont déployés aujourd’hui sur l’ensemble de l’île. De nombreuses missions sont programmées afin de permettre l’équilibre entre l’exercice du droit de grève et de manifestation, et la libre circulation et le travail, dans le respect de chacun et dans un bon ordre public.
Plus de 150 policiers sont mobilisés dans le cadre du mouvement social sur l’ensemble des quatre circonscriptions.
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Déjà plusieurs milliers de manifestants à La Réunion
Alors que le cortège de Saint-Denis a débuté avec près de 700 manifestants devant le Jardin de l'État à Saint-Denis, on dénombre environ 900 à 1.000 personnes rassemblées à Saint-Pierre et 150 personnes devant la préfecture.
Le dockers se sont également mobilisés. Ils sont environ 200 devant l'enceinte du Port.
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Le cortège démarre
Le cortège de manifestants vient de quitter le Jardin de l'État à Saint-Denis, pour se rendre en direction de la préfecture.
La CGTR, la CFDT, la FSU, FO, la CFTC, l'Unsa, le Saiper, Solidaires, l'Union étudiante 974, et la CFE-CGC sont présents, accompagnés du syndicat des pharmaciens de La Réunion et de Mayotte, d'Attac et des Retraités de la fonction publique. Plusieurs associations devraient aussi se joindre aux cortèges.
"Les différentes mesures budgétaires avancées sont d'une brutalité sans précédent. Le Gouvernement a choisi encore une fois de faire payer les travailleurs, les précaires, les retraités, les malades", dénonce l'intersyndicale. -
Jusqu'à 900.000 manifestants attendus par les autorités en France
Sur fond d'unité syndicale et de climat d'exaspération dans le pays, jusqu'à 900.000 manifestants sont attendus par les autorités, une affluence qui dépasserait largement la mobilisation, moins structurée, du 10 septembre (près de 200.000 personnes d'après le décompte officiel) et égalerait celle des journées d'action contre la réforme des retraites en 2023.
De Montpellier à Lille en passant par Saint-Malo ou Rennes, quelque 250 cortèges sont prévus dans toute la France, avec pas moins d'un tiers d'enseignants grévistes dans les écoles et de fortes perturbations dans les transports parisiens et sur les trains Intercités.
Les neuf leaders syndicaux seront réunis à Paris, où le cortège s'élancera de la place de la Bastille (dans l'est de la capitale) en direction de la place de la Nation.
Plusieurs responsables de gauche devraient également défiler, à l'instar de l'Insoumis Jean-Luc Mélenchon qui manifestera à Marseille.
Un dispositif de sécurité du même ordre que le 10 septembre sera déployé avec environ 80.000 policiers et gendarmes, appuyés par des drones, 24 engins blindés Centaure et dix canons à eau. Le ministre démissionnaire de l'Intérieur Bruno Retailleau a mis en garde contre une "convergence des violents" et des risques de casse.
Le préfet de police de Paris, "très inquiet" de la présence de casseurs dans le cortège, a appelé les commerçants sur le parcours de la manifestation à fermer leurs boutiques.
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Plusieurs élus présents sur place
Présents parmi les manifestants du jour, la présidente de Région, Huguette Bello et le maire de Saint-Paul, Emmanuel Séraphin.
Également de la partie pour soutenir la mobilisation, le maire du Port, Olivier Hoarau.
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Les transports en commun perturbés
En raison du mouvement de grève nationale prévu le jeudi 18 septembre 2025, Citalis informe ses usagers que le réseau pourrait connaître des perturbations. Les voyageurs sont invités à suivre l’évolution de la situation en temps réel sur le site internet www.citalis.re ainsi que sur les réseaux sociaux officiels de Citalis.
Les courses réservées via Cityker seront assurées pour les usagers en situation de handicap.
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Écoles, équipements sportifs... des perturbations à La Réunion
Ce jeudi 18 septembre 2025, l’appel national à la grève aura des répercussions sur l’île. Plusieurs communes préviennent le public de perturbations dans les écoles, cantines, transports et équipements sportifs.
Au Port, la municipalité informe que tous les équipements sportifs municipaux resteront fermés, sauf le complexe Victor Carlot.
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90% des pharmacies de La Réunion ferment un jour "afin de rester ouvertes toujours"
Ce jeudi 90% des pharmacies de La Réunion sont fermées. Elles dénoncent la réduction des remises commerciales sur les génériques, une mesure destinée à réduire les dépenses de santé mais jugée catastrophique par la profession.
Placardées sur les devantures des officines, des affiches alertent les patients : "l'État veut fermer votre pharmacie", "nous fermons nos portes un jour afin de rester ouvert toujours". Les pharmaciennes et les pharmaciens de La Réunion se mobilisent devant la Préfecture
Pour connaître la pharmacie de garde la plus proche, composez le 3237 (Résogarde).
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Bonzour zot tout, koman i lé ?
Ce jeudi l'heure est à la mobilisation contre les restrictions budgétaires et la casse du service public.
Nous lançons ce direct pour suivre la mobilisation voulue par l'intersyndicale et aussi par les pharmaciens inquiets pour leur avenir
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À propos
La mobilisation est nationale, et pourrait être "très très forte", d'après le ministre de l'Intérieur démissionnaire Bruno Retaillau.
A La Réunion, les syndicats espèrent un regain de mobilisation après plusieurs années de passage à vide. "Nous sommes dans une composition inédite, tous les syndicats sont présents et accompagnés des étudiants, des retraités et des associations. Le gouvernement a réussi à nous faire nous rassembler, et nous attendons une mobilisation très importante", espère Jean-Paul Paquiry, secrétaire général de Force Ouvrière Réunion.
La CGTR, la CFDT, la FSU, FO, la CFTC, l'Unsa, le Saiper, Solidaires, l'Union étudiante 974, et la CFE-CGC seront présents, accompagnés du syndicat des pharmaciens de La Réunion et de Mayotte, d'Attac et des Retraités de la fonction publique. Plusieurs associations devraient aussi se joindre aux cortèges.
"Les différentes mesures budgétaires avancées sont d'une brutalité sans précédent. Le Gouvernement a choisi encore une fois de faire payer les travailleurs, les précaires, les retraités, les malades", dénonce l'intersyndicale.
Sébastien Lecornu, qui a succédé à François Bayrou au poste de Premier ministre, s'est finalement déjà engagé à ne pas supprimer deux jours fériés. Les avantages accordés à vie aux anciens Premiers ministres seront aussi supprimés en 2026. Pas de quoi calmer les syndicats.
Les jours fériés supprimés n'était "que l'arbre qui cache la forêt", balaie Jacky Balmine, secrétaire général de la CGTR. Concernant les avantages, "cela représente quelques millions, face aux milliards d'économie qu'ils veulent faire sur le dos des salariés, des retraités et des chômeurs", souligne Christian Monteil, co-délégué de Solidaires La Réunion.
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- Forte mobilisation -
"Ce qui creuse la dette, ce sont aussi les baisses d'impôts pour les riches et les 211 Mds d'aides publiques captées par les plus grandes entreprises !", rappelle l'intersyndicale.
"Les inégalités et le nombre de personnes basculant en dessous du seuil de pauvreté explosent, les conséquences du changement climatique se multiplient et ont des impacts directs sur les travailleurs, les fermetures d'entreprises et suppressions d'emplois se multiplient, les services publics sont en crise, les salaires ne permettent pas de vivre dignement de son travail, les travailleurs essentielles attendent toujours reconnaissance et dignité au travail...", s'indigne-t-elle.
Les syndicats appellent le gouvernement a enfin dialoguer avec les partenaires sociaux, largement ignorés depuis 2017. "C'est parce que les corps intermédiaires n'ont pas écouté que nous sommes aujourd'hui dans cette crise politique", pointe Expedit Lock-Fat, secrétaire départemental de la CFDT. "Si le gouvernement persiste et continue avec sa politique de non-écoute, il sait à quoi s'attendre, car on est déterminé", estime-t-il.
Des perturbations sont à prévoir à La Réunion, notamment dans les écoles. Des ajustements sont également annoncés dans le secteur aérien. Dans l'Hexagone, l'impact devrait être important : circulation des trains sera perturbée dans toute la France, selon la SNCF. Sur les lignes Intercités, un train sur deux est prévu et un sur trois pour les TER.
A Paris, aucun métro, à l'exception des lignes automatiques (1, 4 et 14), ne circulera en dehors des heures de pointe. Certaines lignes franciliennes de bus pourraient être fermées.
L'ensemble des personnels hospitaliers sont appelés à la grève par l'intersyndicale. Du côté des médecins, la principale fédération syndicale, la coalition "Action praticiens hôpital" (APH) appelle à "soutenir" le mouvement. Dans les établissements de santé l'administration a toutefois le pouvoir de réquisitionner une partie des personnel pour maintenir la "continuité des soins". La première organisation syndicale des kinésithérapeutes, la FFMKR, appelle aussi à fermer les cabinets.
Les deux cortèges s'élanceront à partir de 9 heures, un depuis le Jardin de l'Etat à Saint-Denis, et l'autre depuis les Jardins de la plage à Saint-Pierre.
www.imazpress.com / redac@ipreunion.com
Laniverser mon papi dimanche lavé plus de moun quojourdui
Super c'est donc un échec avec ces syndicats de gauche
Mobilisation réussie.
Cs ressemble à un flop et c'est très bien. Syndicats plaisantins. Ça ressemble à rien
Les plus arnaqueurs sont les pharmaciens : achetez la veille ou le lendemain...aujourd'hui on est fermé !
Le chiffre d'affaires ne changera pas à la fin du mois...les plus pervers couperont une journée de congés aux salariés...il n'y a pas de petit profit !
Arrêtez de parler pour ne rien dire, vous connaissez le milieu et les difficultés ????
Lé molle
Les syndicats existent pour aider le gouvernement à désamorcer la colère. Des travailleurs se font encore avoir. Ils paient leurs cotisations pendant que les responsables syndicaux s'engraissent plus que les patrons.
L'arnaque totale !
Journée normale à St Pierre !!!...bide "syndical" en vue !!!... que les syndicalistes continuent "à boire" leur café ... les employés attendent que les syndicats fassent leur boulot auprès des employeurs et non "paraitre" dans la rue !!!