Depuis le début de l'année 2018, La Réunion fait face à une circulation active du virus de la dengue. Avec près de 600 personnes touchées, la Réunion est désormais au stade d'épidémie "de faible intensité". Parmi les mesures sanitaires qu'implique le niveau 3 du dispositif Orsec figure l'interdiction de disposer d'un étal de vente ambulant. Faute à un "environnement propice au développement des gîtes larvaires".
"Je n'étais pas au courant, mais ça va faire chuter mon chiffre d'affaires, c'est sûr" soupire Fabrice, les bras croisés derrière son stand de barquettes de mangues et d'ananas situé près d'un rond-point du Boulevard Sud. Outre la suppression des gîtes larvaires dans les cours des particuliers, la lutte contre la dengue s'organise au sein de l'espace public. Dans ce cadre, une nouvelle mesure a été décrétée : celle de l'interdiction de tout étal de produits frais, fleurs et fruits sur les bords de route. Faute à un "environnement propice au développement des gîtes larvaires".
Si Fabrice reste perpétuellement vigilant, il l'admet : les moustiques visitent régulièrement son stand. En même temps, difficile de faire autrement. Le vendeur nettoie quotidiennement son étal, ce qui entraîne de l'eau stagnante à proximité. Il pointe néanmoins du doigt une incohérence. "Si nous devons remballer, qu'est-ce qu'on fait des marchés forains ? Ils présentent les mêmes risques" déplor t-il.
Tout contrevenant risque une amende forfaitaire de 450 euros, ainsi que la confiscation de sa marchandise et de son matériel. Conscient du caractère sensible de cette mesure, la Direction départementale de la protection des populations a mis en place un numéro vert à l'attention des commerçants concernés. En attendant, fini les fruits frais et bouquets de fleurs vendus sur les bords de route.
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POULET GRILLE AUSSI IL Y EN A TROP SUR NOS ROUTES... CA POLLUE L'AIR
Oté, ben la sa sent le poisson d'avril là à à à à !!!
et la vente de poisson ?