Afin de protester contre la baisse des dotations de l'Etat aux collectivités, 11 maires de droite et du centre envisagent de fermer leurs mairies et leurs écoles ce lundi 10 novembre 2014. Ce qui n'a pas manqué de faire réagir la CGTR Educ'action, dénonçant "le bal des hypocrites". "Nous ne sommes pas dupes du caractère politicien (...) de cette annonce de fermeture. Quel crédit accordé à ces maires qui font de la précarité dans leurs services un mode de management et d'asservissement politique des personnels ?", s'interroge le syndicat.
Concernant la baisse des dotations aux collectivités locale, la CGTR Educ’action se dit "naturellement fortement opposée à ce coup de rabot budgétaire décidé unilatéralement par le gouvernement afin de compenser les cadeaux offerts sans contreparties aucune au patronat dans le cadre du pacte de responsabilité".
"Mais voir monter au créneau localement des maires qui pourtant défendent une orientation politique nationale qui prône davantage d’austérité et de précarité, "c’est un peu... beaucoup fort de café". On peut s’interroger sur leurs réelles motivations", ajoute le syndicat.
"Oui, nous ne sommes pas dupes du caractère politicien, bien qu’ils s’en défendent, de cette annonce de fermeture. Quel crédit accordé à ces maires qui font de la précarité dans leurs services un mode de management et d’asservissement politique des personnels ?", s’interroge la CGTR Educ’action. "Notons que ces maires sont un peu moins courageux lorsqu’il s’agit, au-delà des postures et des mots, de s’opposer à la réforme des rythmes scolaires qui pourtant grève de façon considérable les budgets des municipalités", poursuit-elle.
"Les 11 milliards d’économies réalisées sur le dos des collectivités vont impacter de façon sensible la qualité des services publics et les services à la population. Ils vont avoir pour effet de repousser aux calendes grecques, faute de moyens budgétaires, des travaux de rénovation du bâti scolaire, de remise aux normes climatiques, d’entretien du matériel dans des écoles. Bref, ils vont dégrader encore et encore l’état déjà précaire de l’école publique", souligne le syndicat. "Mais la véritable opposition à cette politique viendra de la population, des parents d’élèves et des personnels tant Etat que territoriaux et non d’édiles motivés que par leur seule ambition politicienne", estime-t-il.
La CGTR Educ’action "continuera de s’attacher à construire un mouvement indépendant conduit par les véritables victimes de cette politique d’austérité, politique d’austérité qu’on nous présente (et nos élus "en chagrin" sont dans le lot) comme la seule alternative possible". Et de conclure : "Laissons les hypocrites à leur bal !"
www.ipreunion.com
sauf que vous n'êtes pas sans savoir que les écoles dépendent des mairies, et s'il n'y a pas assez de budget, comment voulez-vous que les écoles fonctionnent, surtout avec la réforme des rythmes scolaires que le gouvernement oblige aux collectivités d'appliquer !!!!!
comité de parents d'élèves
Bien d'accord avec vous, mais que faisons nous concrètement car trop c'est trop là !