Trois menus pour un repas de Noël petit budget

  • PubliĂ© le 21 dĂ©cembre 2025 Ă  02:59
  • ActualisĂ© le 21 dĂ©cembre 2025 Ă  07:37
grillade saucisses

Ça y est, il n'y a plus une minute à perdre, il ne reste que quelques jours avant le lancement des grands repas de fêtes. Si vous n'avez pas de menu en tête, pas de panique, nous nous occupons de tout (enfin, pas de la cuisson). Voici nos idées de menus petit budget, il ne vous reste plus qu'à faire quelques courses. ( Photo : sly/www.imazpress.com) (Photo photo Sly/www.imazpress.com)

Kosa i manj aswar? C'est une question qui revient tous les jours, mais en période de fête on essaie d'anticiper un minimun.

Pour un budget maîtrisé : on investit dans la préparation, on compare les prix, on se fournit au marché forain. On privilégie le fait maison, on découpe, on tranche, on stock. 

D'accord, cela demande un peu de temps, mais pas d'inquiétudes nous avons fait quelques recherches pour vous. 

- Le classique : soirée grillade - 

Saucisses grillées, poulet mariné, autre viande ou légumes, ce qui change tout : c'est l’assaisonnement.

Attention, c'est un plat simple, qui demande peu de préparation mais une bonne dose d’épices. Dans un pilon ou un mixeur, on mélange ail sel poivre, on écrase bien le tout, et on insère dans les cuisses de poulet préalablement lardées.

On recouvre le tout de siave, on ajoute du thym, on mélange. Il est possible d'ajouter du cumin, du paprika, du gingembre ou du piment. Sak zot i ém.

Puis, on laisse la viande reposer au frigo toute la journée. On passe ensuite à une cuisson en mode grillade, mais entre nous, même au air fryer ça marche aussi. 

L'option la plus économique, le petit poulet entier que l'on découpe à la maison, vendu en ce moment à 5 euros le kilo. Ou les ailes de poulet, si achetées en gros, elles sont à un peu moins de 5 euros le kilo. 

Pour un budget maîtrisé, on évite les viandes déjà marinées, ou les plateaux grill spécial grillade. 

- Astuce du chef -

Si vous prenez de la viande fraîche, il est possible de tout préparer en avance, de mettre la préparation dans un sac de congélation à zip, à conserver au congélateur et à sortir le matin du jour J. 

En accompagnement

Achard express - riz- haricot blanc - piment - pain 

- L'hyper locavore : le menu local - 

Grin vér, rogay brinjél, rogay mang vér, rogay tout zafér. La zot bouj i fé dlo. Voici un menu 100% péi.

Out vwasin na mang? Ou na rogay!

Pour ce menu nous partons sur un accompagnement local, à choisir et préparer en fonction de votre budget. 

Nous partons sur des zambrovates ou zantacs, Ă  4 euros le kilo. Comptez un kilo pour 3/ 4 bons mangeurs si les zantacs sont servis comme un plat.

Dans cette option, on fait revenir dans une marmite bien chaude, dans de l'huile, ail, onion, thym et safran, puis on ajoute les zantacs ou zambrovate préalablement rincés. On recouvre de deux fois son volume d'eau, et on observe la cuisson. 

Pour une version plus économique : le zembrocal, moins de grains à acheter (et à écosser) Une fois les grains revenus dans les épices on les ajoute dans le riz avant cuisson, et avant d'y mettre de l'eau, puis on complète avec l'eau qu'il manque pour la cuisson habituelle du riz. 

Le plat principal : RĂ´ti de rouelle de porc Ă  7 euros 50 le kilo.

On prépare les épices comme pour les grillades, ail sel poivre thym bien mélangés, que l'on va insérer dans les rouelles. On dépose les rouelles de porc dans une grande marmite bien chaude avec un fond d'huile. Une fois que la viande est bien dorée de chaque côté, on recouvre d'eau et on laisse cuire.

Ajoutez, des olives à tout moment ou des pommes de terres, en ce moment à 1 euro le kilo, en fin de cuisson, pour compléter votre plat. 

- Le tout légume - 

Oui, on aime les gratins à la citrouille par exemple, qui est à 2 euros le kilo en ce moment, chouchou ou autre légumes, c’est toujours un délice mais dans ce cas le nombre d’ingrédients, le beurre, la farine, la crème et le fromage font grimper les prix.

On garde ces légumes, chouchou ou courgettes coupés en lamelles, ont les fait sauter avec ail, sel et gingembre.

Dans les menus précèdent, on enlève la viande et on la remplace pas des champignons de Paris frais, à moins de 10 euros le kilo. Les faire mariner, griller ou revenir à la casserole dans un peu d'huile, avec de l'ail et du piment vert frais.

En plat, des haricots blancs et chou-fleur massalé, un mélange qui peut sembler étonnant mais qui fonctionne.
Faire revenir les haricots blancs déjà cuits avec de l'huile, dans notre mélange d'épices traditionnel, y ajouter le chou-fleur nettoyé en fin de cuisson et laisser le tout mijoter ensemble.

Autre idée de plat sur le même mode de cuisson : lentille corail et patate douce préparées avec de l'huile de coco cette fois-ci. 

Ă€ servir avec du riz et des rogails.

- Le dessert - 

Des fruits, des fruits et des fruits! Ça y est, les lecthis sont à 2 euros le kilo, 1 euros 50 pour les plus chanceux. Les ananas entre 1,50 et 3 euros selon leur calibre, parfait pour une belle coupe de fruits.

Il est toujours possible, et même recommandé de les accompagner d'un peu de glace à la vanille, comptez 6 euros pour un bac d'un litre d'une marque locale.

Autre fruit à manger avec sa glace à la vanille, les pêches pays pochées, le prix au kilo est un peu élevé entre 4 et 6 euros. Mais il est possible d'en prendre uniquement une poignée, les cuire et les découper, les servir en toppings avec un assortiment dans lequel les invités peuvent piocher pour créer un dessert unique.

Évidemment, il est possible de faire son propre pâté créole, ou notre bûche locale : le chemin de fer, un gâteau patate et bien d'autres desserts, mais une glace en fin de repas ou une crème épaisse montée en chantilly, c'est quand même très rafraîchissant.  

Pour résumer, il suffit d'un ingrédient inhabituel pour transformer un menu classique en repas spécial. L'objectif cette année, avant l'arrivée du premier cyclone de la saison, c'est vraiment de profiter des petits prix des fruits et des légumes qu'il est possible de trouver sur les marchés ou dans les bazars de quartiers. 

On multiplie les petits accompagnements, rogails et daubes de légumes locaux, on mise sur des zantacs, zambrovate, woéme et autres produits typiques de l'île que l'on ne mange pas assez souvent. On prend de l'avance dans les préparations pour profiter un maximum le jour J.

Mais au final, peu importe ce qu'il y a sur la table, ce qui compte vraiment ce sont les personnes avec qui nous partageons ces moments privilégiés ( même s'il y aura bien une matante pour faire une petite remarque à un moment)

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