Après Karma en 2014 et Éternel en 2019, Mickaël Pouvin nous revient avec Numéro 1. Ce troisième opus coécrit avec SSKyron, affirme un style très contemporain où ballades et sons dancefloor se parent de subtils reflets électroniques. À découvrir ce vendredi 9 novembre, sous les étoiles du Téat Plein Air (Photos V.W).
Voilà 10 ans que Mickaël Pouvin s’est posé dans nos vies, comme descendu d’un ciel sans nuages avec sa bouille d’angelot et sa voix céleste. A l’époque, après avoir été finaliste de Génération Run Star, il s’envolait pour les plateaux télé de The Voice et rejoignait la team Florent Pagny. Deux albums plus tard, il s’est imposé dans l’océan Indien comme l’un des interprètes vocaux les plus émouvants. Et quand on lui demande ce que représente ce troisième opus, tout simplement intitulé Numéro 1, Mickaël répond « spirituellement dans mes impressions et mes ressentis, c’est comme d’avoir un bébé ». Le fruit en effet de longs mois de travail avec ce mélange d’appréhension, d’envie de le faire découvrir au monde et de le garder pour lui, même si paradoxalement, à l’approche de sa sortie, l’artiste avaient distillé quelques extraits ça et là sur les réseaux sociaux. Dans ce disque coécrit avec le pape discret de la pop tropicale, SSKyron, il affiche un nouveau style plus contemporain où ballades et sons dancefloor se parent de subtils reflets électroniques. Comme pour dévoiler une autre facette, une mise à nue en quelque sorte. « On a l’habitude de me coller cette étiquette de chanteur de ballades que j’assume absolument parce que j’aime transmettre des émotions par le biais de ma voix. Mais dans cet album, il y aura de nouvelles sonorités, des invitations à d’autres voyages, des morceaux plus rythmés, peut-être parfois surprenants »… Mickaël dit avoir grandi, mûri, évolué avec son public, et est désormais prêt à lever le voile sur certains aspects de sa personnalité jusque-là restés dans l’ombre, promettant à son public un nouveau voyage musical pour lequel, il a pu compter sur une collaboration surprenante mais tout en symbiose avec Sskyron et Pix’L deux artistes aux univers totalement différents du sien. Mais il l’affirme, le but n’était pas de changer radicalement d’image, « les choses se sont faites naturellement car j’avais déjà collaboré avec Sskyron que je connais depuis des années. S’agissant de Pix’L que j’admire, ce fut l’occasion de faire passer des messages positifs ».
Mickaël Pouvin donne rendez-vous à ses fans ce vendredi soir sur la scène du TPA où il sera entouré de ses complices Pix’L, Sskyron, mais aussi de Bioz - une jeune artiste d’une grande sensibilité avec qui il a collaboré pour le titre « Jamais te lâcher » - ou encore Raynaud Sadon entre autres. Des featurings de luxe pour une soirée cinq étoiles au cours de laquelle il espère « mettre le feu » à la mythique scène de l’Ouest, avec un titre comme « Braises », ça ne s’invente pas. « Ce sera le show de ma vie avec des danseurs, des musiciens, de très belles chorégraphies et tenues. Voilà ce que j’ai envie d’offrir au public et même si c’est ma deuxième fois au Téat Plein Air, elle sonnera comme une première pour laquelle j’espère être au plus près des étoiles ! »
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Mickaël Pouvin, vendredi 9 décembre au TPA, 20 heures. Son album « Numéro 1 » y sera disponible en exclusivité pour une sortie officielle le 10 décembre.
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- En bref -
En show-case à la Fnac du Port, le 10 décembre
Le lendemain de son concert au TPA, Mickaël Pouvin sera en show-case, l’après-midi du 10 décembre, à la Fnac du Cap Sacré Cœur au Port, pour présenter son album et rencontrer le public. Ensuite, direction l’île Maurice pour un concert avec Rema. Outre La Réunion, une tournée est également en préparation aux Seychelles, aux États-Unis et au Canada pour 2023.
Pourquoi « Numéro 1 » ?
Pour la petite histoire, Mickaël s’est penché longtemps sur le nom de ce 3e album. Au regard du nombre de titres, son staff et lui ont décidé de les scinder en deux parties, d’où « Numéro 1 ». Pour l’heure, « Numéro 2 » appartient encore à l’avenir.
Un challenge relevé avec brio
Selon Sarah Manglou, manager de Mickaël Pouvin, sortir ce troisième album fut une épreuve en termes de délais et de coût. « Aujourd’hui, c’est un vrai challenge pour beaucoup d’artistes de ne plus sortir d’album physique. Mais pour Mickaël, c’était une réelle volonté d’avoir cet objet entre les mains qui a une saveur particulière après ces deux années post-Covid. Il y a un an, ce n’était pas gagné et on s’est vraiment battus pour avoir ce bébé ! », notamment grâce au soutien de la FNAC, le CNM et la Région.