Le groupe La Possession Avenir, mené par Jean-Yves Morel et Françoise Sadon, conseillers d'opposition, a tenu une conférence de presse ce vendredi 24 août 2012 pour évoquer la rentrée politique de la commune. Ces derniers sont revenus sur la question des contrats aidés et la rentrée scolaire, estimant que leur baisse est "dramatique et scandaleux". Autres points évoqués: la situation financière de la ville de La Possession.
Ainsi, pour Jean-Yves Morel et Françoise Sadon, "la diminution du nombre de contrats aidés est dramatique et scandaleux". "D’abord au regard des personnes dépendantes de ces contrats car outre le fait que cela leur permet d’en tirer un revenu, cela leur permet aussi de garder la notion de travail. (…) Et parce que cela a été un engagement fort du président de la République", expliquent-ils.
Les conseillers municipaux de l'opposition dénoncent ensuite "la décision prise et portée" par Roland Robert de "prendre nos enfants en otage pour défendre la cause des emplois aidés" et s’étonnent que "le maire découvre ce problème". Ils déplorent également qu’à l’heure de la rentrée, "les travaux engagés par la mairie ne sont pas livrés à temps", rendant difficile "la sécurisation et l’hygiène des lieux".
Le groupe La Possession Avenir a tenu aussi à faire un point sur la situation financière de la commune. Il souligne que "la dépense réelle par habitant est en baisse alors que la valeur de la moyenne nationale est en hausse". "Cela signifie qu’on ponctionne plus en impôts directs par habitant mais on en redistribue moins en terme de service rendu à la population ou d’équipement", ajoutent les deux membres de l’opposition, qui observent que les dépenses en personnels, avec les recettes de fonctionnement augmentent trois fois plus vite à La Possession qu’u niveau national.
Enfin, Jean-Yves Morel et Françoise Sadon condamnent "l’approche préférentielle" de l’association OMCTL, à laquelle. Selon eux, "le maire a octroyé une subvention complémentaire uniquement à l’OMCTL alors qu’il a imposé pour des raisons d’économie de dépenses une baisse de 20% de subventions aux associations sur le territoire".
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