A l'approche de la fin d'année, le groupe La Possession Avenir, mené par Jean-Yves Morel et Françoise Sadon, conseillers municipaux d'opposition à la Possession, a dressé le bilan 2012 de l'action municipale. Le mouvement dénonce une "majorité fragile, fonctionnant sur des stratégies de règlement de compte" entre conseillers de différents groupes, aux dépens des projets de développement du territoire et des problèmes quotidiens rencontrés par les citoyens. Pour la Possession Avenir, le maire de la ville, Roland Robert, "n'est plus à la hauteur".
La Possession Avenir rappelle que cette année, sept conseils municipaux se sont tenus et que deux conseillères municipales ont démissionné. Le mouvement estime sur les sept conseils, trois ont été "en grande partie consacrés à des retraits de délégations entre élus de la majorité et redistribution d’indemnités", et note qu’un conseil municipal a été reporté par faute de quorum. C’est pourquoi Jean-Yves Morel et Françoise Sadon estime que "le conseil municipal de la Possession est formé par une majorité fragile".
Pour la Possession Avenir, l’année municipale 2012 a été caractérisée par "une hausse d’impôts non justifiée", et "une augmentation des agressions et de la délinquance". Le mouvement pointe "une gouvernance fragile", qui a pour conséquence de mettre en place un climat d’instabilité en mairie. La Possession Avenir dénonce par ailleurs "une absence totale de pilotage politique du centre communal d’action social" et "une mise en difficulté du mouvement associatif par la baisse des subventions".
C’est donc un bilan négatif qui est dressé par Jean-Yves Morel et Françoise Sadon, pour lesquels le maire de la Possession, Roland Robert, est "pleinement responsable de cette situation".