L’annonce, par communiqué, début septembre, de la création par ETF Airways LTD et SAS CAM Invest Overseas, de deux filiales ultramarines, Fly-Wi et Fly-Li, basées respectivement à la Martinique et à La Réunion, montre que de grandes manœuvres sont en cours sur les lignes aériennes océan Indien et Antilles, où opèrent en concurrence Air France, Corsair, French bee et Air Austral…
ETF Airways, est une compagnie aérienne croate intervenant sur le marché des vols moyen-courrier en affrètements de type "Aircraft, Crew, Maintenance and Insurance" (ACMI), et « wet lease », soit location avec équipage. En se positionnant sur les marchés ultramarins, Caraïbes et océan Indien, ETF Airways sort de son aire originelle et diversifie ses activités, qui concernaient précédemment des contrats avec Transavia Holland, au départ des aéroports d’Eindhoven et Rotterdam, voire du voyagiste MyWings (Kosovo) au départ de Pristina vers Helsinki, Belgrade, Pula, Zagreb, Zadar à bord de trois B 737-800.
Cette nouvelle vocation tropicale d’ETF Airways peut s’expliquer par une précédente collaboration en « wet-lease », début 2022, au service de Corsairfly, entre La Réunion et Mayotte, en complémentarité des vols long courrier sur Airbus A330 neo à destination ou en provenance de Paris. C'est alors le B 737-800 Enterprise (9A-ABC), qui avait été mis ponctuellement en ligne, en concurrence avec le B737-800 d’Ewa Air et l'A220 d’Air Austral. Les A 330 Neo de Corsair ne pouvant que difficilement se poser sur les courtes pistes de Mayotte, surtout lorsqu’elles sont mouillées.
En sus de ce précédent avec Corsair, les statuts de Fly-Wi et Fly-Li, font apparaître que l’associé d’ETF Airways LTD (président fondateur Stjepan Bedic), la SAS CAM Invest Overseas, sise à La Réunionetactive depuis deux ans, a été présidée du 30-06-2020 au 03-06-2022 par Jules Perreau, actuel directeur régional océan Indien de Corsairfly ; quant à Samuel Vivares, qui a succédé sans délai à Jules Perreau à la présidence de CAM Invest Overseas, il s’agit de l’ex-directeur régional Caraïbes et Amérique de Corsair Fly, poste qu’il a occupé pendant dix ans.
- Peu de variantes -
Fly-Wi et Fly-Li créées les 28 juillet et 1er août 2022, ne présentent que peu de variantes, si ce n’est dans le capital, 10 000 euros pour Fly-Li, dont le siège est situé à La Réunion, contre 50 000 euros pour Fly-Wi, basée au Lamentin en Martinique.
L’une et l’autre seront dotées d'un Boeing 737-800 pour être opérationnelles d'ici la fin de l'année. La flotte d'ETF Airways, actuellement composée de trois B 737-800, présente une moyenne d’âge élevée proche de 19 ans, nonobstant des intitulés inspirés des vaisseaux spatiaux de la cosmogonie Star Trek : le 9A-LAB nommé « Voyager » (21 ans), le 9A-ABC nommé « Enterprise (18 ans) et le 9A-KOR nommé « Discovery, (15,8 ans)…
« Voyager » s’est fait remarquer le 2 août 2021, son moteur gauche ayant été détruit pour avoir aspiré un lapin, à l'atterrissage, à Brème, lors d'un vol Pristina-Dortmund-Bremen-Pristina…
Photo de l'avion affichant... un lapin à son tableau de chasse (Photo réalisée par le président de la compagnie)
Quant à « Enterprise », il a réalisé, lors de ses liaisons Réunion-Mayotte-Réunion, quelques atterrissages à sensation, sur les pistes souvent mouillées de Dzaoudzi Pamanzi, se posant « long » avant de finir sa course, en bout de la piste, pilote debout sur les freins et « reverse » à fond.
La piste « 34 » de l’aéroport Dzaoudzi Pamanzi, mesure 1930 mètres. L’autre, la «16 » ne mesure que 1600 mètres, le seuil d’entrée de piste étant décalé du fait du relief, un point haut de 135 m, qui complique la prise de terrain. Trois vols Corsair Fly sur Airbus A330 neo ont été contraints de rebrousser chemin sur La Réunion faute de pouvoir se poser à Dzaoudzi Pamanzi.
D’où l’expérience ETF Airways début 2022. Corsair travaillant ensuite avec Ewa Air dont les pilotes, comme ceux d’Air Austral, sont formés avec des vols de reconnaissance sur site, sous contrôle d’un instructeur ; seuls les commandants de bord d’Air Austral sont autorisés à se poser sur Dzaoudzi Pamanzi par temps de pluie. Les 737-800 d’Air Austral sont d’ailleurs équipés en configuration Short Field Performance (SFP), adaptée aux atterrissages et décollages, sur terrains courts.
Les compagnies Air France et French Bee, éludent Mayotte faute d’avions adaptés à la situation actuelle.
plc/www.imazpress.com / redac@ipreunion.com
En rêve : on croit à chaque fois que la nouvelle compagnie offrira des prix plus attractifs : c’est le cas au début et puis, très vite elle s’aligne sur les autres !
Heuu excusez-moi?Vous qui? Parce que tout ce que je vois dans vos propos ne concernent uniquement le béké et pas le martiniquais à proprement parlé! Quel dommage surtout de se targuer d’une famille à la position quasi monopolistique!!
Les reunionnais qui critiquent leur compagnie alors oui certe ce sont vos impôts mais soutenez la au lieu de la descendre, les concurrents vous savez n'attendent qu'une chose, sa disparition , et encore une fois ce sont nous les antillais qui prendront le contrôle comme.dans la grande distribution chez vous comme dans l'automobile chez vous comme dans corsairfly comme.dand beaucoup de domaine, même la santé le directeur de l'ARS c'est nous , mais quand un peuple n'a aucune solidarité envers ses semblables et he bien excusez du peu , il sera toujours dernier dans beaucoup de domaine, Air austral est certainement la meilleure sur mayotte , avec l'arrivée de cette concurrente voulue par corsairfly j'ai le regret de vous dire qu'elle ne lui reste plus pour longtemps malheureusement
Toute les compagnies travailles en sous marin là preuve air austral travaille bien avec maurice en monopole sur cette ligne air austral est le seul à voler sur l’Afrique du Sud tout ce mélange pour le contribuable mais rien n’avance au niveau de la tarification
Plus il y a de compagnie à la Réunion plus les billets sont chers
Et oui que des malotrus le monde aérien
La concurrence va t’elle permettre une diminution du prix du billet ? A voir …