En grève depuis le 3 novembre 2022, les salariés de Réunilab annonce ce mardi continuer le mouvement alors que leurs revendications n'ont pas été acceptées par la direction. Les 29 laboratoires sont toujours fermés jusqu'à nouvel ordre, hors astreintes. Le maire de Saint-Paul, Emmanuel Séraphin, est venu apporter son soutien aux grévistes ce mardi (Photo DR)
Les grévistes réclament :
- augmentation significative des salaires pour lutter contre l’inflation sociale
- une prime Macron appelée prime à la valeur ajoutée de 3000euros. "À savoir que cette prime est exonérée de charge et à toujours été versée aux salariés" précisent-ils
- une prime de fin d’année de 3000€ net. "Cette prime a toujours été donnée et négociée en NAO en fonction du chiffre d’affaires tout les ans avec une partie fixe et une partie variable" ajoutent-ils
- une amélioration des conditions de travail.
Suite aux négociations du vendredi 4 novembre, la direction a proposé 1000€ net de prime de fin d’année et 200€ net de prime de transport. "Concernant les conditions de travail dégradées, la direction estime que c’est pareil partout et que cela correspond à la période post Covid. Les salariés refusent catégoriquement ces propositions" explique Elisabeth Rivière, élue au CSE.
Des discussions avec les 2 délégués syndicaux et deux représentants des grévistes ont repris ce lundi, mais "aucune nouvelle proposition de la direction alors que les grévistes demande un effort supplémentaire de la direction". Le mouvement a donc été reconduit par les grévistes.
www.imazpress.com / redac@ipreunion.com