Ce mercredi 9 novembre 2022, sonne enfin (on l’espère), le top départ de la tant attendue Route du Rhum. Le coup d’envoi de la course mythique va être donné cet après-midi à 14h15 (soit 17h15 heure Réunion) du port de Saint-Malo. Le Réunionnais Victor Jost peut donc prendre la mer seul, en direction de la Guadeloupe, entouré de ses 137 concurrents. Initialement, la course devait démarrer ce dimanche 6 novembre, mais en raison d’aléas météorologiques, elle avait dû être reportée. Une première dans l’histoire de la transatlantique. (Photo. : Victor Jost)
« Les conditions étaient préoccupantes », indique Victor Jost. « Le report était la bonne décision à prendre », dit-il. « Entre des bateaux qui Roscoff ou d’autre qui se seraient arrêtés eu des avaries ça aurait été ingérable pour la direction de course », précise le skipper.
Un report qui n’a pas entaché le moral de notre Réunionnais, toujours « prêt à traverser l’Atlantique ».
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- Trois jours de rab –
Ce report de course a été un bien pour un mal pour le navigateur. Contacté en début de semaine, il nous confiait, « on a quand même gagné trois jours alors que les bateaux étaient prêts à partir, ce qui nous a laissé du temps pour se reposer ».
Ainsi, les 138 skippers, de 14 nationalités différentes, sont plus que d’attaquer pour affronter ces jours et semaines de mer en solitaire. Et ce, avec un seul objectif en tête, quitter le port de Saint-Malo pour rallier celui de Pointe-à-Pitres en Guadeloupe au bout de 6.652 kilomètres.
Pour Victor, ce sera une première. Il sera seul, à bord de son Class 40 de 2011, portant le numéro 109 des Caisses réunionnaises Complémentaires. Dans sa catégorie, le Réunionnais affrontera 55 autres skippers.
– Un rêve pour le Réunionnais –
Alors que nous l’avions contacté il y a quelques mois, Victor nous livrait que prendre le départ de cette mythique Route du Rhum était pour lui « un rêve qui se concrétise ». « C’est la course transatlantique la plus célèbre dans le milieu de la course au large » nous précisait le skipper.
Victor ne se met pas de pression (quoique). Son objectif « arriver » en Guadeloupe. « Je sais que je vais mettre en 16 et 20 jours, mais c’est ma première transatlantique et ma priorité c’est de prendre du plaisir et faire la compétition avec les concurrents directs », conclut le skipper.
Pour suivre son épopée, rendez-vous sur sa page Facebook ou son compte Instragram. Mais également sur le site de la Route du Rhum.
En attendant, on hisse la grand-voile, on largue les amarres et comme on dit… bon vent matelot !
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