(Photo Vœux de la maire Ericka Bareigts de Saint-Denis de Saint-Denis photo RB imazpress)
"Nous sommes à un point de transformation. Le monde d'hier n’est pas celui de demain, le monde d’aujourd’hui est en train de muer. Il nous faut préparer cette transformation", a souligné Ericka Bareigts, maire de Saint-Denis, ce mardi 24 janvier 2023. L'édile dionysienne présentait ces vœux à la presse. Cette rencontre traditionnelle avec les médias en début d’année a été l’occasion pour l'édile de Saint-Denis de faire le point sur les grands axes de la politique municipale pour la poursuite du développement de la ville.
"En matière de logement, nous sommes très clairement dans la réalisation de la transformation " a commenté Ericka Bareigts. "Ces logements ne nous appartiennent pas, mais sont en lien avec les bailleurs sociaux, de grandes actions de rénovation sont engagées", ajoute la maire.
Parmi les chantiers les plus récents se trouvent les quartiers du Chaudron et des Calbassiers, L'objectif est d'offrir un meilleur cadre de vie aux habitants. "Rendre la qualité de vue acceptable à un impact sur les violences et notamment sur les violences intrafamiliales. On ne peut pas agir sur la tranquillité si on n'agit pas sur les logements", commente l'élue dionysienne. Regardez
Autre levier pour agir sur la qualité de vie des Dionysiens : le verdissement de la ville. "Nous avons posé cet objectif dès notre arrivée à la mairie. Certains ont pensé que c'était un gadget. Ce n’est pas le cas. C'est un enjeu majeur" estime Ericka Bareigts. Elle ajoute : "nous nous sommes engagés à planter 2.500 arbres par an, nous en sommes à plus de 3.000. Nous aménageons de véritables forêts urbaines. L'une d'elle va sortir de terre au niveau de l'ancienne biblio départementale, une autre sera implantée au square Labourd.onnais. Les travaux vont être lancés". Regardez
La maire dionysienne a aussi insisté sur l’implantation des 48 jardins partagés en pied d’immeubles. "Les gens produisent, ils partagent leurs légumes. C’est une transformation systémique de la ville voulue par les habitants" dit-elle. Regardez
La transformation des modes de déplacement et de transports a été l'un gros points abordés par Ericka Bareigts. "31.000 voitures entrent à Saint-Denis tous les jours en circulant sur des routes régionales" a-t-elle remarqué. "Que devons nous faire, nous mairie, si nous voulons diminuer l'impact de la voiture" s'est questionnée l'élue.
"Ces, problèmes doivent être réglés" collectivement a-t-elle estimé. En partenariat avec la Région - la maire de Saint-Denis est aussi membre de la commission permanente de cette collectivité dirigée par Huguette Bello -, des projets de gares multimodales sont lancés pour les entrées ouest et est de la ville.
L'idée est de permettre aux automobilistes "de déposer les voitures au Bocage Sainte-Suzanne, à Sainte-Marie et à l'entrée ouest de Saint-Denis pour pouvoir ensuite se déplacer, à leur guise, en bus, en vélo ou à pied dans Saint-Denis" a expliqué Ericka Bareigts.
La maire de Saint-Denis s'agace lorsque l'on "voudrait faire croire que les Réunionnais sont attachés plus que tout à leur voiture". Elle a souligné : "le Réunionnais n'est pas plus bête qu'un autre, il voit comment se passe les déplacements dans de nombreuses grandes villes du monde. Là il n'a pas le choix, il doit prendre sa voiture. Si on lui offre le moyen de se déplacer sûrement et rapidement, il prendra ces moyens de transport et pas obligatoirement sa voiture".
Outre une fluidification du trafic, la mise en place de ces gares multimodales et l'extension des nouveaux modes de transport "aura un impact sur la santé des habitants". Si on baisse de 10 à 20% le nombre de voitures entrant dans Saint-Denis, notre qualité de vie changera forcément" a remarqué Ericka Bareigts.
Pour réaliser tous ces projets, en collaboration avec d'autres partenaires, la Région notamment, "nécessite d'avoir un bon budget" déclare Ericka Bareigts. "Et notre budget est bon, il nous permettra de faire face quoi que l'on fasse" a-t-elle ajouté.
D'on montant de 210.000 millions d'euros, ce budget et aussi synonyme d'une capacité de désendettement sur 4 ans "alors que la moyenne nationale pour des villes de même taille que Saint-Denis est de 12 ans" note l'édile dionysienne. Regardez
L'objectif en ligne de mire d'Ericka Bareigts : refuser d’enfermer Saint-Denis dans l'urbanité et en faire une ville verdoyante "où il fait bon vivre"
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