A l'appel des syndicats les personnels de tous les sites du centre universitaire hospitalier (CHU) sont en grÚve illimitée à compter de ce vendredi 11 mai 2018. Ils protestent contre la décision de la direction régionale des finances de ne plus appliquer l'indexation des primes à certaines catégories de personnels. Selon les syndicalistes cette suppression "applicable au plus tard en juillet" représente pour les salariésnun manque à gagner mensuel allant 40 et 300 euros de moins. Les personnels se sont rassemblés ce vendredi matin à devant le CHU à Bellepierre (Saint-Denis). Ils se sont rendus en opération escargot devant l'Agence régionale de santé (ARS). AprÚs une rencontre avec la direction de l'ARS ils ont décidé d'aller à la préfecture, toujours en opération escargot. Ils souhaitent interpeller le préfet afin d'obtenir une réponse claire de la direction des finances publiques. Plus d'une heure aprÚs leur arrivée à la préfecture, les manifestants ont obtenu gain de cause. Suivez notre live
AprĂšs s'ĂȘtre entretenu avec les syndicalistes, le sous-prĂ©fet a fait l'annonce suivante : le prĂ©fet a dĂ©cidĂ© de rĂ©unir "dĂšs ce lundi la concertation entre le service des finances et l'ARS" dans le but de trouver une solution. Dans l'immĂ©diat, "toute dĂ©cision de ne pas payer l'indexation des primes est suspendue". Regardez :Â
#974 #LaRéunion #CHU La préfecture annonce au personnel hospitalier que l'indexations des prime est maintenue pour le moment pic.twitter.com/VRUTlSX0Qm
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Ce aprĂšs quoi, la dĂ©putĂ©e Ericka Bareights s'est exprimĂ©e. Elle soutient les manifestants :Â
#LaReunion #CHU La députée Ericka Bareights prend la parole. Elle soutient les manifestants qui luttent contre la suppression de l'indexation de leurs primes pic.twitter.com/ff4ShNJ3Ji
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ArrivĂ©s devant la prĂ©fecture peu avant 14h, les manifestants ont bloquĂ© tout accĂšs au Barachois. Ils ont demandĂ© Ă discuter avec un reprĂ©sentant de l'Ătat. Le sous-prĂ©fet a acceptĂ© de les recevoir. Jean-Marc VĂ©lia, reprĂ©sentant syndical de la CFDT SantĂ© s'est entretenu avec lui : "il nous a proposĂ© de rencontrer chaque secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral syndical pour discuter mais on a dĂ©clinĂ© l'offre" explique-t-il.Â
Les militants attendent une discussion avec la direction des finances publiques
En effet, les manifestants souhaitent s'entretenir avec un reprĂ©sentant de la direction des finances publiques. "Car c'est elle qui a actĂ© la suprression de l'indexation des primes par courrier. Il faut qu'on soit reçu par la direction des finances publiques" insiste Jean-Marc VĂ©lia. Selon lui, le sous-prĂ©fet serait actuellement en train de nĂ©gocier pour qu'un reprĂ©sentant des finances publiques puissent Ă©changer avec les syndicalistes.Â
Les grévistes ont décidé de se rendre à la préfecture pour obtenir des explications et échanger avec la direction des finances publiques
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#9784 #LaRéunion #CHU Les grévistes vont aller à la préfecture pour obtenir des explications sur la suppression de l'indexation de leurs primes pic.twitter.com/KALYlW28GD
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Les salariés expliquent les raisons de leur colÚre
#974 #LaRéunion Le #CHU en grÚve illimitée conte la suppression de l'indexation de leurs primes. Les salariés expliquent les raisons de leur colÚre (1/2) pic.twitter.com/LN5qShwP0O
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#974 #LaRéunion Le #CHU en grÚve illimitée conte la suppression de l'indexation de leurs primes. Les salariés expliquent les raisons de leur colÚre (2/2) pic.twitter.com/0wh5lReXCy
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En milieu de matinée, les salariés ont rencontré le directeur de l'Agence régionale de santé. Suivez notre live
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Les grĂ©vistes changent 'internationale devant les locaux de l'ARS Â
#974 #LaRéunion Le #CHU en grÚve illimitée conte la suppression de l'indexation de leurs primes. Les salariés ont rencontré le directeur de l'Agence régionale de santé pic.twitter.com/atCA8WzZ7Z
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Suivez le direct de nos journalistes devant l'ARS
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L'opération escargot a commencé vers 9 heures 15 au départ du CHU, mais les premiers grévistes étaient déjà l'ARS depuis 8 heures 30.
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Pour rappel, les syndicalistes se disent "choquĂ©s" qu'une telle dĂ©cision soit prise en urgence "sans dialogue prĂ©alable avec les partenaires sociaux". C'est en effet, dans les pages d'un journal local datant du 5 mai 2018 que les syndicats ont appris que la direction rĂ©gionale des finances avait "donnĂ© lâordre aux comptables hospitaliers de mettre en demeure les ordonnateurs des quatre hĂŽpitaux de La RĂ©union et de cesser le paiement de lâindexation sur les primes hospitaliĂšres au motif que les recherches nâavaient pas permis de trouver une base lĂ©gale Ă cette indexation".
Lire aussi : CHU - Sud santé sociaux dénonce la suppression de l'indexation des primes
Plusieurs centaines de salariés du CHU sont menacés par cette suppression d'indexation des primes.
sw/rb/www.ipreunion.com


































Super, si seulement tous les salariés du privé en faisant autant ... pas demain la veille, ils ne font que rale le coeur dessus !
Salut le personnel pleurnichard. RĂ©cemment j'ai du passer 1 mois Ă accompagner la fin de vie de ma mĂšre dans votre structure publique payĂ©e par nos impĂÂŽts . Qu'ais je vu ? 1/ du personnel de nettoyage qui se tape des barres de rire Ă longueur de temps au lieu de bosser 2/ du personnel qui joue Ă cache cache pour pas qu'on les appellent (rĂ©ellement on se croirait dans une cour de rĂ©crĂ©ation) 3/ au moment de la relĂšve infirmier on arrĂÂȘte de bosser 30 voir 45 min avant et on dit : on va leur laisser le boulot Ă l'autre Ă©quipe ( magnifique ) 4/ les mĂ©decins qui sont dans leur bulle et qui n'ont aucun sens de la communication, bref vos reprĂ©sentants syndicaux ont menti Ă la presse . Ils ont fait peur en parlant de vie chĂšre supprimĂ©e , mais cela n'a pas pris nous ne sommes pas dĂ©biles, cela ne concerne que les primes . Vous ne les mĂ©ritez pas vos primes alors encore moins l'indexation.