Saint-Denis poursuit sa politique d'insertion en accompagnant les dionysiens dans leur retour sur le marché de l'emploi. Grâce aux chantiers d'insertion proposés par la ville, 3 658 personnes ont retrouvé une situation stable depuis 2020 en bénéficiant d'un contrat d'insertion professionnel. Ci-dessous le communiqué de la mairie. (photo d'illustration RB/www.imazpress.com)
Saint-Denis, Ville citoyenne, poursuit son engagement en faveur de l’insertion et de l’emploi. Depuis le début de la mandature, un budget de 12,8 millions d’euros a été consacré aux différents projets liés à l’insertion des Dionysien.ne.s. Depuis 2020, 3 658 Dionysien.ne.s ont notamment pu bénéficier d’un contrat d’insertion professionnelle grâce aux dispositifs mis en place par la Ville de Saint-Denis. 2 602 en contrat PEC (Parcours Emploi Compétences) et 1 056 grâce aux 88 Ateliers et Chantiers d’Insertion (ACI).
Ces ateliers et chantiers d’insertion permettent aux personnes sans emploi, qu’ils soient jeunes de moins de 26 ans en difficulté socio-professionnelle, bénéficiaires de minima sociaux, demandeurs d’emploi de longue durée ou encore travailleurs reconnus handicapés, de retrouver une situation stable. Il s’agit d’un dispositif de l’État mis à disposition des collectivités qui le désirent. Leur intérêt est avant tout d’offrir un levier d’insertion professionnel à un public en détresse sociale ou en décrochage professionnel.
Au-delà de poursuivre ses efforts pour la réussite et la satisfaction de ses concitoyens, Saint-Denis élargit le champs des possibles en intégrant de nouveaux domaines pour les ACI. Alors que les ACI répondent le plus souvent à des besoins sectoriels ou profitent d’une opportunité environnementale, la capitale ultramarine a également développé des ACI dans les domaines du numérique et du journalisme. En tant que Ville fraternelle, le chef-lieu a également offert la possibilité aux sans-abris dionysiens de remettre le pieds à l’étrier en termes d’emploi.
Par ce biais, Saint-Denis tend à prouver que l’exclusion et le chômage ne sont pas une fatalité. En effet, hormis les ACI, la Ville met également en place d’autres dispositifs afin que chacun puisse retrouver une situation professionnelle pérenne, comme les PEC, les forums ou encore les job dating. Saint-Denis dispose également d’une dizaine de partenariats avec les acteurs de la formation ou des entreprises privées locales afin d’être au plus près des besoins des citoyens.
L’un des derniers ACI phares du territoire a lieu dans le quartier de la Chaumière. Intitulée « Jardins solidaires de la Chaumière » ce chantier d’insertion comprend 12 salariés en statut CDDI (contrats à durée déterminée, dits d’insertion). Ces travailleurs ont pour objectif de redonner vie à ce quartier, en verdissant et en embellissant différentes zones au pied des immeubles. Pour l’heure, des allées ont été bétonnées et des espaces de plantation, où se mêlent espèces endémiques et horticoles, ont été réalisés.
Cet ACI a une ambition particulière pour la Ville. En effet, Saint-Denis a inscrit la Chaumière dans un plan de sauvegarde validé en novembre dernier afin de pouvoir offrir de meilleures conditions de vie au quotidien aux habitants. C’est un travail sur le long terme qui nécessiste une prise en charge de tous les secteurs. La Ville a fait appel à l’Agence Nationale de l’Habitat (Anah) pour redynamiser les espaces urbains et renouer le lien social au sein de ce quartier dégradé ces dernières décennies. Les premiers travaux d’urgence débuteront notamment au cours de ce mois de mars. La Convention, quant à elle, sera signée au mois de mai 2023.
Brigitte Adame, élue déléguée à la cohésion sociale : « L’ACI de la Chaumière a été un combat de longue haleine étant donné que le public concerné n’était pas habitué aux mêmes mœurs. Ce chantier d’insertion a pour but de responsabiliser aussi bien les habitants que les propriétaires du quartier, de recréer un espace de vie agréable et ainsi obtenir à termes un écosystème responsable et autonome. Ce projet se veut également un projet intergénérationnel, rassemblant ainsi les habitants, écoliers et collégiens du quartier. »