Vers 4 heures ce lundi 2 juin 2025, une femme a été victime d’une tentative de féminicide avec préméditation, dans le quartier des Camélias à Saint-Denis. L'agresseur, qui serait son ex-compagnon, a pris la fuite. Le parquet annonce qu'il a été interpellé et placé en garde à vue "en fin de matinée sur sa commune de résidence dans l'ouest". (Photo sly/www.imazpress.com)
Selon les premiers éléments, l’agression s’est produite alors que la victime rentrait chez elle. Son ex-compagnon, qui l’attendait dans l’obscurité sur le parking de sa résidence, l’a poignardée au niveau des côtes. Son pronostic vital n'est pas engagé.
Le suspect "se trouvait avec sa fille ; cette enfant âgée de 18 mois est l'enfant du couple ; elle est en bonne santé et a été confiée à sa famille maternelle" au moment de son interpellation, détaille le parquet de Saint-Denis.
"Le mis en cause est âgé de 32 ans, il a été condamné en 2019 pour des faits de vol commis en 2017 dans l'hexagone et avait été placé sous bracelet électronique par le juge de l'application des peines de Saint Denis jusqu'à la fin de la peine intervenue le 24 avril 2025. Les investigations se poursuivent. La procédure est diligentée par la brigade criminelle du STPJ", ajoute-t-il.
Une enquête est en cours pour tentative d’homicide avec préméditation.
"Les faits de tentative de meurtre par conjoint ou ex conjoint sont punis de la peine de réclusion criminelle à perpétuité Lorsque les faits sont établis, le retrait de l'autorité parentale est obligatoire à l'égard des enfants du couple", rappelle le parquet.
- Ericka Bareigts réagit -
"Aujourd’hui, à La Réunion, une femme de plus a été victime d’une agression par son ex-conjoint", déplore Ericka Bareigts, maire de Saint-Denis.
"Les violences faites aux femmes constituent une atteinte grave aux droits humains. Elles prennent des formes multiples, physiques, sexuelles, psychologiques, économiques, et traversent toutes les sphères de la société, qu’elles soient privées ou publiques. Il est essentiel de le rappeler : aucune femme n’est à l’abri. Ces violences ne connaissent ni âge, ni origine, ni classe sociale. Elles peuvent frapper à tout moment de la vie", écrit-elle.
"Avec La Réunion classée 5ᵉ département français en nombre de victimes de violences conjugales, nous sommes face à une véritable urgence de santé publique. C’est dans ce contexte que nous avons lancé “Fanm Dobout”, une initiative forte qui incarne notre engagement pour la dignité, la sécurité et la santé des femmes", rappelle l'édile.
• Si vous êtes victimes de violences conjugales, vous pouvez contacter le 3919, le numéro national de référence d’écoute téléphonique et d’orientation à destination des femmes victimes de violences. Des conseillers sont disponibles 24h/24. La Réunion est le quatrième département français en matière de violences intrafamiliales.
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Quand verrons nous de véritables infrastructures en France pour prendre en main les mâles qui vont mal? Il serait judicieux de traiter le mal à la source !!!
Suivi psychiatrique dès l'adolescence obligatoire pour tous .
Encore un autre lâche sans co..illes qui refuse de voir son ex heureuse loin de sa tronche d'ordure. Castration chimique bienvenue
c'est plutot les couilles le probleme.