Réuni en ce début de saison sèche 2025, le comité sécheresse a constaté des tensions qui se font déjà sentir sur la ressource en eau dans certains secteurs de l’île. Après une saison sèche 2024 exceptionnellement déficitaire en termes de pluviométrie, la saison de pluies 2024-2025 a été également globalement déficitaire sur toute l’île. Les autorités appellent à "la sobriété, la vigilance et la réduction des consommations d’eau non essentielles" (Photo d'archive sly/www.imazpress.com)
"Le total des précipitations de décembre à avril enregistré par Météo France a ainsi été 28 % plus faible que la normale, même si les Hauts de l’Ouest et du Sud ont été globalement épargnés", note la préfecture.
Les pluies intenses de Garance, bien que spectaculaires, sont restées "bien en deçà de précédents cyclones, environ moitié moins de Belal et un quart de Dina en termes de cumul de pluie, et n’ont pas permis de combler le déficit des mois précédents".
"C’est donc dans une situation tendue que commence la saison sèche 2025, avec des précipitations contrastées selon les secteurs de l’île depuis le mois de mai. Cette situation a des conséquences directes sur les milieux", détaillent les autorités.
- Appel à la sobriété -
Au 16 juillet 2025 le seuil de vigilance est d’ores-et-déjà atteint sur la rivière des Marsouins. Concernant les eaux souterraines, le seuil de crise est atteint sur les nappes de Saint-André et sur la nappe inférieure du Port, le seuil d’alerte est atteint à Saint-Denis et au Port (nappe moyenne) et le seuil de vigilance est atteint à Sainte-Marie (nappe inférieure).
"Si les pluies récentes permettent d’atténuer à la marge ce constat, il importe de garder en tête que les ressources ont accumulé des déficits très importants durant les deux dernières saisons", constate la préfecture.
Dans ce contexte, même si des mesures de restriction ne sont pas encore envisagées à ce stade, le préfet appelle la population "à la sobriété, la vigilance et la réduction des consommations d’eau non essentielles sur tout le territoire et en particulier dans les secteurs identifiés en tension, afin de préserver la ressource en eau et les milieux aquatiques".
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Beaucoup trop de monde ont des baignoires dans leur maison, il faudrait revoir les nouvelles constructions et installer des avertisseurs sur les conteurs.