C'est la visite du médecin qui a permis de libérer le bébé. Âgé de 2 mois, il a été placé avec son père en zone d'attente à l'aéroport Roland Garros mercredi 5 avril par la police aux frontières, indique le Journal de l'Île dans son édition de jeudi. D'origine mauricienne, le père, qui s'était rendu dans sa famille vivant dans l'île soeur pour y présenter son enfant, a été intercepté à son retour en raison de sa situation irrégulière. La Préfecture lui avait en effet signifié il y a quelques mois l'obligation de quitter le territoire français et l'interdiction d'y remettre les pieds à cause des activités non déclarées qu'il y menait.
La Police aux frontières avait mercredi 6 avril refusé de remettre le bébé à sa mère venue le chercher. Une décision "scandaleuse" pour l'avocat Me Mihidoiri Ali qui rappelle que les textes de loi interdisent de prendre des mesures privatives de liberté à l'encontre des enfants. Le bébé a pu finalement être remis à sa mère après la visite du médecin, prévue dans le cadre des mesures de privation de liberté, qui a estimé que l'état de santé de l'enfant n'était pas compatible avec la décision de la police aux frontières.
Cette affaire rappelle le placement en zone d'attente à l'aéroport de Roissy d'un garçon de 8 ans originaire des Comores.
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