L'AJFER-Nou lé Kapab a présenté ses voeux de bonne année à la presse ce mardi 21 janvier 2014. Selon l'association, "2014 sera une année de lutte pour l'emploi des Réunionnais." A ce sujet, Gilles Leperlier, le président de l'organisation a annoncé la mis en place d'un pacte "dans les trois mois à venir", soulignant que "la première catastrophe à La Réunion, c'est le chômage."
A l'occasion de cette conférence de presse, l'AJFER-Nou lé Kapab a fait le bilan des actions de 2013. "Une année marquée comme les précédentes, avec une situation qui s'aggrave et de plus en plus de jeunes démunis", note Hassan Issabhai, membre du conseil d'administration.
L'association s'est félicitée de ses actions réalisées en 2013 : la manifestation du 20 mai pour la priorité à l'embauche des Réunionnais, la mobilisation suite à la nomination de Claudine Ledoux en tant qu'ambassadrice de l'océan Indien, et la rencontre avec Patrick Lebreton, en charge du rapport sur la mutation des ultramarins.
A ce sujet, l'AJFER-Nou lé Kapab a montré sa déception face aux propositions du député-maire de Saint-Joseph, qui sont "très loin de répondre à la situation." Gilles Leperlier s'explique : "15 mesures sur 25 disent qu'il n'y a pas de formations suffisantes à La Réunion, alors que nous ne manquons pas de jeunes diplômés." Le président de l'association estime "qu'il y a eu des intentions et pas de résultats." Pour l'organisation, le seul élément positif du rapport, est le ciblage sur la situation des policiers ultramarins. L'AJFER était d'ailleurs au côté du collectif GPX974, le 11 novembre 2013.
Pour l'AJFER, le chômage à La Réunion est "suffisamment grave et exceptionnel pour avoir des mesures exceptionnelles." L'association propose, reprenant les termes de François Hollande lors de ses voeux en Corrèze, "une mutualisation des moyens", et notamment du Pôle Emploi : "il y a bien trop d'acteurs, un manque de visibilité et d'efficacité." L'organisation souhaite "avoir dans chaque grand quartier un grand guichet de l'emploi."
Enfin, l'association promet la réalisation d'un pacte, "dans moins de trois mois." Puisque, "la priorité des priorités, c'est le chômage."