Un deuxième décès pourrait être imputé au vaccin contre le chikungunya. Dans un communiqué publié ce mercredi 7 mai 2025, l'Agence européenne du médicament indique en effet que" 17 cas d’effets indésirables graves, dont deux morts" ont été détectés chez des personnes âgées. Un premier décès en lien avec le vaccin a été annoncé le 26 avril (Photo d'illustration rb/www.imazpress.com)
D'après l'Agence européenne du médicament, ce deuxième décès survenu à La Réunion concerne un homme de 77 ans, atteint de la maladie de Parkinson "dont la difficulté à avaler s'est aggravée et peut avoir provoqué une pneumonie par aspiration".
Un second décès confirmé par Valneva, le laboratoire distributeur du vaccin Ixchiq, qui évoque "deux décès" dans un communiqué publié ce mercredi.
"L'AEM a par ailleurs souligné que la cause exacte de ces effets indésirables graves et leur relation avec le vaccin n'ont pas encore été déterminées", affirme le laboratoire.
Juan Carlos Jaramillo, directeur médical de Valneva, a indiqué : "Nous sommes profondément préoccupés par les rapports faisant état d'effets indésirables survenus chez des personnes âgées. Valneva s'engage à respecter les normes de sécurité les plus élevées et respecte les mesures de précaution prises par les autorités alors que les enquêtes se poursuivent. La société continuera à surveiller tous les effets indésirables graves signalés et à coopérer pleinement avec les autorités sanitaires, tout en étudiant activement une éventuelle mise à jour de l'indication du produit."
"Étant donné que les études sur l'Ixchiq concernent principalement des personnes âgées de moins de 65 ans et que la grande majorité des cas graves concernaient des personnes âgées de 65 ans et plus, le Comité recommande temporairement de restreindre l'utilisation des vaccins", réitère l'AEM.
"Bien qu'un examen approfondi soit en cours, Ixchiq sera contre-indiqué chez les adultes âgés de 65 ans et plus."
Le comité de pharmacovigilance "examinera désormais toutes les données disponibles afin d'évaluer les bénéfices et les risques du vaccin et de faire une recommandation sur la modification des termes de son autorisation de mise sur le marché".
- Un décès et une suspension de la campagne pour les plus de 65 ans -
Un premier décès en lien potentiel avec le vaccin a été annoncé le 26 avril. Il s'agit d'un homme "de 84 ans qui a développé une encéphalite", détaille l'AEM.
"Compte tenu de la gravité de ces événements, la Direction générale de la santé (DGS) a saisi en urgence le 24 avril la HAS pour réévaluer les indications de vaccination contre le chikungunya par le vaccin IXCHIQ. La Haute Autorité de santé (HAS) s’est prononcée le 25 avril en faveur d'une révision des cibles de la vaccination", a indiqué le ministère de la Santé dans un communiqué.
Conformément à cet avis, "les autorités sanitaires retirent de la cible vaccinale, sans délai, les personnes de 65 ans et plus présentant ou non des comorbidités", ajoute le ministère de la Santé.
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Si seulement ces précautions avaient été prises auparavant avec d'autres substances censées immuniser et bizarrement toujours sur le marché...