Guy Dupont, président du GIP-Gerri (Groupement d'intérêt public - Grennelle de l'environnement à la Réunion), a dévoilé ce mardi 20 novembre 2012, au cours d'un point presse, la "charte Gerri compatible". L'objectif de cette charte : "définir les conditions et les modalités de l'octroi d'une appellation Gerri compatible". Quatre entreprises réunionnaises sont déjà agréées ou en cours d'agrément. Par ailleurs, Guy Dupont a également annoncé la tenue d'un colloque professionnel, sur le thème "Les rencontres scientifiques sur les nouvelles énergies". Il se tiendra les mardi 27 et mercredi 28 novembre à l'Hôtel de Région Pierre Lagourgue.
Afin de parvenir à l’autonomie énergétique d’ici 2030, le GIP-GERRI s’est engagé, à son lancement, "à soutenir les projets ayant des objectifs d’innovation locale en matière de développement durable".
Avec cette charte, l’appellation "Gerri compatible" concerne les domaines du transport, de l’énergie, du stockage de l’énergie, de la construction et du tourisme. Pourront être considérés comme "compatible", les produits ou projets finalisés dont la mise en œuvre aura pour conséquence directe de favoriser et promouvoir les économies d’énergies ou l’utilisation des énergies renouvelables, et ce, notamment, par la réduction de la consommation d’énergies fossiles et de la production de CO2.
Pour obtenir cette appellation, les entreprises, organismes, administrations ou collectivités intéressées devront fournir au comité "Gerri compatible" un dossier. Un rapport s’appuyant sur les avis techniques de l’ARER et de l’ADEME sera ensuite rédigé par le GIP-Gerri avant le vote d’un comité composé, entre autres, de représentants de la Région, de l’État, du Département, de Réunion Économique et de l’association Témergie.
À noter que quatre entreprises réunionnaises sont déjà agréées ou encours d’agrément pour l’appellation.
Par ailleurs, un colloque professionnel se tiendra les mardi 27 et mercredi 28 novembre à l’Hôtel de Région Pierre Lagourgue, sur le thème “Les rencontres scientifiques sur les nouvelles énergies”. Il s’agit, selon Guy Dupont, de "permettre de partager les analyses et les orientations les plus pertinentes pour nous aider à faire les bons choix collectifs liés à un formidable enjeu sociétal".
Il n'y a pas d'avenir pour les fragiles énergies nouvelles (face à la grosse cavalerie pétrolière et nucléaire) sans volonté politique et surtout, sans un projet financé et coordonné sur le long terme. Il est certain, par exemple que la filière hydrogène est rentable sur le long terme (matière première gratuite et inépuisable) mais sans organisation et planification de sa mise en place, les obstacles risquent d'être insurmontables.