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Festival du film de la Réunion

Xavier Beauvois en chef d'orchestre

  • Publié le 3 novembre 2010 à 07:00
festival du film - Xavier Beauvois le président du jury (Photo: Julie Fioretti)

C'est en président du jury que Xavier Beauvois est invité au festival du film de La Réunion. Pour autant le réalisateur n'a pas spécialement de critères quant à la notation des films. "On va plutôt laisser parler notre c?ur et notre cerveau. Et surtout le plus important c'est d'arriver le plus vierge possible devant les films que l'on va voir", souligne t-il. "Puis on va dormir sur le film qu'on a vu et se réunir le lendemain pour en parler" ajoute-t-il.

Xavier Beauvois, devenu l'un des plus importants cinéastes de sa génération, s'est vu remettre la palme d'or cette année, au festival de Cannes pour son film "Des hommes et des dieux". Pendant la réalisation de ce film le cinéaste dit avoir beaucoup appris, partagé, échangé. "Quand il y avait tous ces débats sur la burqa en métropole, moi je construisais un clocher avec les musulmans". "J'ai aussi reçu une leçon des moines. Il faut être et non pas faire pour faire. Et ils ont raison, c'est d'ailleurs pour ça que je ne supporte plus Paris car il faut toujours faire pour faire".

Le réalisateur a déjà quatre autres films à son actif, tous sur des thèmes difficiles. Il y a eu "Nord", une chronique familiale douloureuse. Puis "N'oublie pas que tu vas mourir", ou encore "Selon Mathieu", l'histoire d'une passion au sens religieux. Et enfin "Le petit Lieutenant" qui est l'histoire d'une rédemption. Si Xavier Beauvois avait un conseil à donner aux jeunes réalisateurs il leur dirait : "il faut prendre des grands et des bons techniciens et surtout les écouter. Et aussi ne pas hésiter à aller voir des stars ça ouvre des portes. Sur le petit lieutenant je l'ai fait et ça m'a aidé", confie le réalisateur.

Quant à son métier, difficile pour lui de s'imaginer faire autre chose. "C'est formidable le cinéma, on se retrouve dans des situations folles", lâche-t-il. "Mais si je n'avais pas fait ce métier, j'aurai aimé être un grand flic ou un journaliste. Ce genre de métiers qui sont différents tous les jours. Il me faut de l'inattendu et pas du quotidien".

Julie Fioretti pour
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