Le prĂ©fet Jacques Billant s'annonce finalement aucune mesure de freinage supplĂ©mentaire : le couvre-feu est maintenu Ă 21h sans ĂȘtre renforcĂ© et aucun confinement n'est prononcĂ© pour les jours Ă venir. Le prĂ©fet estime que "les consĂ©quences hospitaliĂšres de cette situation restent maĂźtrisĂ©es" malgrĂ© la forte hausse des contaminations. Sur le plan sanitaire cependant, plusieurs dĂ©cisions ont Ă©tĂ© prises : de nouveaux lits de rĂ©animation vont ĂȘtre dĂ©bloquĂ©s pour atteindre une capacitĂ© de 113 places, un renfort national de mĂ©decins anesthĂ©sistes et d'infirmiers spĂ©cialisĂ©s en rĂ©animation a Ă©tĂ© sollicitĂ©. La prise en charge Ă domicile des patients malades va aussi ĂȘtre facilitĂ©e. Nous publions ci-dessous le communiquĂ© de la prĂ©fecture (Photo d'illustration rb/www.ipreunion.com)
Le constat est clair, il a été largement partagé par tous dans le cadre du point de situation diffusé mardi dernier :
-    lâĂ©pidĂ©mie poursuit sa trĂšs forte progression : le taux dâincidence a dĂ©passĂ© le seuil de 3 400 contaminations pour 100.000 habitants et ce sont 5.000 cas positifs qui sont enregistrĂ©s quotidiennement depuis le dĂ©but de la semaine ;
-    cette forte propagation de lâĂ©pidĂ©mie a eu des impacts sur nos capacitĂ©s hospitaliĂšres avec une croissance du nombre dâadmission en rĂ©animation et en mĂ©decine COVID.
Pour autant, les conséquences hospitaliÚres de cette situation restent maßtrisées pour deux raisons :
-    le nombre d'admissions hebdomadaires en réanimation reste proportionnellement inférieur à la progression des contaminations ;
- des efforts de rĂ©organisation des Ă©tablissements publics et privĂ©s de santĂ© ont permis dâaugmenter significativement les capacitĂ©s dâaccueil au cours des 4 derniĂšres semaines et de faire face Ă lâaugmentation des besoins dâhospitalisation des patients : + 26 lits en rĂ©animation et + 93 lits en mĂ©decine COVID.
De surcroit, l'épidémie a changé d'ampleur, mais aussi de nature avec la diffusion désormais prépondérante du variant Omicron dont le pic de contaminations se manifesterait pleinement dans les 2 à 3 semaines qui viennent.
JusquâĂ prĂ©sent, ce sont surtout les effets de la derniĂšre vague du variant Delta qui impactent le systĂšme de santĂ©.
ConsidĂ©rant que le variant Omicron va commencer Ă produire ses effets potentiels sur les besoins dâhospitalisation, mais quâil est aujourdâhui estimĂ© moins dangereux que le variant Delta et mĂȘme que le virus historique, le recours aux lits de rĂ©animation ou de mĂ©decine conventionnelle pourrait diminuer.
Dans ce nouveau contexte, sans certitude sur la poursuite de lâaggravation des capacitĂ©s hospitaliĂšres du systĂšme de santĂ©, le PrĂ©fet a dĂ©cidĂ© de surseoir Ă la prise en urgence de nouvelles mesures de freinage.
DĂšs la semaine prochaine, sur le plan sanitaire :
-    le systĂšme hospitalier va continuer Ă s'adapter pour anticiper dâĂ©ventuelles augmentations de rĂ©animation en armant 6 Ă 8 lits supplĂ©mentaires (par la fermeture de nouvelles salles de bloc opĂ©ratoire) ;
-    lâARS a sollicitĂ© un renfort national de mĂ©decins anesthĂ©sistes et dâinfirmiers spĂ©cialisĂ©s en rĂ©animation pour permettre une Ă©ventuelle nouvelle augmentation capacitaire.
D'ici une dizaine de jours, câest donc un potentiel de 113 lits de rĂ©animation qui serait disponible (100 aujourdâhui) ;
-    la prise en charge Ă domicile en toute sĂ©curitĂ© des patients malades du COVID et n'ayant pas besoin d'ĂȘtre hospitalisĂ©s sera facilitĂ©e ;
-    lâoffre de vaccination va continuer Ă se dĂ©velopper.
Avec le concours de lâInstitut Pasteur, lâARS va Ă©tablir une projection actualisĂ©e de la situation pour les semaines Ă venir dans une perspective plus favorable que les prĂ©visions initiales, ce qui permettra de conforter ou dâadapter les mesures de freinage Ă prendre.
Une chose est sûre, la situation nous engage collectivement à agir en coresponsabilité pour se protéger et protéger les autres en respectant strictement toutes les mesures déjà en vigueur.

Taux de covid i explosent. A ne rien comprendre. Moins d hospitalisation, mais ouverture de lits et renforts medecin, infirmiers venant de metropole. Ce préfet et ladoucette i prend a nous pou couillon.
On maßtrise rien la '.dans une semaine la rentrée on voit les personnes qui ne sont pas sur le terrain '.et on rajoute des lits par miracle 'quand on vas commencer à trier les patients on vera bien '.déçu de cette politique'
Tout ça pour ça. On a compris qui décide. C'est vrai qu'en Avril il y a des elections. En gros on a l'impression d'un " démerde à zot".
Totoche ! tout ce suspense pour çà .....les MĂ©dias qui se dĂ©chaĂźnent et nous annoncent "vous allez voir ce vous allez voir !", mĂȘme l'Ă©lue de la Possession qui d'un air grave (cela faisait longtemps qu'on l'avez pas vu Ă la tĂ©lĂ©....faut se distinguer !), digne d'un gĂ©nĂ©ral en campagne, nous dĂ©clare que des mesures fortes doivent ĂȘtre prises.....ben la montagne qui accouche d'un souriceau.....
Faux et archi faux !! Infame tissu de mensonges. Les "renforts" de métropole sont dus aux vacances, aux démissions, aux suspensions et aux cas covid au CHU de la Réunion. Quelle honte d'écrire de telles insanités !!!
Vive le préfet, les moutons taisez vous, confine à zot tout seul
Bien regrettable que rien n'est fait - en plus - pour réduire cette pandémie à la Reunion. Merci Paris.