Santé et prévention

Le 27 décembre, une journée internationale pour se préparer aux (futures) épidémies

  • Publié le 27 décembre 2021 à 05:50
  • Actualisé le 27 décembre 2021 à 06:40

La journée internationale de la préparation aux épidémies célèbre son premier anniversaire ce lundi 27 décembre 2021. Elle a été instaurée en 2020 par l'ONU, après l'arrivée Covid-19. L'objectif est de sensibiliser et alerter les pays face aux épidémies actuelles et futures... (Photo photo RB imazpress)

Il y a des journées internationales pour toutes sortes de sujets, de causes. Celle consacrée à l'éducation, aux légumineuses, à la radio, à la vie sauvage… Et puis il y a désormais – depuis 2020- celle dédiée à la préparation aux épidémies. Instaurée par l'Organisation des nations unis (ONU), cette journée n'aura jamais aussi bien tombée, puisque les cas de Covid-19 pourraient bien continuer d'augmenter en cette période de fête… En date du 22 décembre, la Réunion compte pour l'heure 532,5 cas pour 100.000 habitants. Et on compte actuellement 277 millions de cas au total dans le monde dont 8.599.161 cas pour la France et 67.237 pour la Réunion.

Après les épidémies de grippe, de chikungunya, de dengue, de malaria, de choléra, de paludisme... nous avons vu émerger ce nouveau virus. On aurait donc pu penser que cette journée existait déjà, tant les épidémies ont été nombreuses au cours du siècle dernier. Ce n'était pas le cas

- Comportements inattendus -

Le SARS-CoV-2, dit le Covid-19. Ce mot fait aujourd'hui partie de notre vocabulaire. En peu de temps, les pays se sont retrouvés dépassés par l'ampleur de la maladie et ont dû gérer au mieux pour la contenir, il a donc fallu composer avec les moyens existants. On a vu aussi (ré)apparaître des mots que l'on n'utilisait pas au quotidien. Confinement, restrictions sanitaires, gestes barrières, quatorzaine, septaine, variant… Ce virus a aussi laissé apparaître des comportements inattendus : la ruée vers les rayons de pâtes et de papier toilette dans les supermarchés et surtout l'exacerbation de la défiance vis-à-vis de la science.

D'où la nécessité, estime l'ONU, d'instaurer de la journée internationale de la prévention aux épidémies. Le SARS-CoV-2 est censé servir d'exemple afin d'appréhender les futures épidémies à venir. Car en effet, selon l'ONU, elles pourraient dépasser celles que l'on a connu jusque-là en terme d'intensité et de gravité, si rien n'est fait. Les Nations Unies, et tout particulièrement l'Organisation mondiale de la santé (OMS), sont censées jouer un rôle central dans la coordination des ripostes face aux épidémies, et dans l'appui des efforts nationaux, régionaux et internationaux.

Mais parallèlement, en regardant de plus près le comportement des pays riches aujourd'hui, le message ne semble pas vraiment être passer, estime l'ONU : les pays pauvres sont largement délaissés dans la lutte contre le Covid-19. Refus de lever les brevets sur les vaccins, vente à des prix vertigineux, dons de doses presque périmées... En Afrique, par exemple, seuls 7,8 % de la population sont entièrement vaccinés contre 66% en Europe.

Cette journée internationale a donc aussi été instaurée pour rappeler aux leurs responsabiités gouvernements. Reste à savoir s'ils entendront...

ef/www.ipreunion.com / redac@ipreunion.com

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1 Commentaires
Sociale
Sociale
2 ans

Etre malade fait partie de la vie. C'est ressentir son corps autrement. Pourquoi vouloir à tout prix ne pas tomber malade' Mieux vaut une grippe qu'une dépression.