L'ARS La Réunion déplore l'ensemble des contre-vérités énoncées dans une pétition, revendiquée par un collectif d'anonymes et dénonce les effets d'un procédé consistant à induire en erreur les adultes et les adolescents pour les dissuader de se protéger. L'ARS veut ainsi, par une réponse globale, rétablir les données statistiques actualisées et les faits documentés pour chacun des sujets abordés à travers les différents points de la pétition. Nous publions ci-dessous la réponse de l'agence de santé. (Photo d'illustration rb/www.ipreunion.com)
I. S’agissant de la technologie de l’ARN Messager connue depuis 20 ans
En réponses aux points 1, 2, 4, 5, 6, 13 et 16 de la pétition :
La technologie de l’ARN Messager est utilisée en France depuis des années comme moyen curatif contre certains cancers. Compte tenu de cette expérience réussie dans le domaine thérapeutique, cette technologie est donc à présent utilisée dans celui de la vaccinologie.
Les vaccins ARN Messager ne sont pas des OGM. Ils ne modifient pas le patrimoine génétique des cellules, contrairement à la thérapie génique qui, par nature, modifie l'ADN. L'ARNM est une molécule qui est naturellement présente dans nos cellules. Elle est indispensable à la fabrication des protéines.
Biologiquement, il n'y a aucune interférence possible entre l'ARNm et l'ADN qui compose les gènes. Une fois injectée l'ARNm vaccinal est absorbée par les cellules, ce qui permet la fabrication de la protéine vaccinale et des anticorps anti Covid. L'ARN Messager est ensuite systématiquement détruit par les cellules.
Les bénéficiaires des vaccins ARN Messager ne sont pas des 8 cobayes soumis à une expérimentation :. Comme pour tout autre vaccin ou médicament, les autorisations de mise sur le marché ont été accordées par les agences sanitaires, européenne et nationales en fonction des données issues des essais cliniques réalisés chez l’Homme en 3 phases consécutives pour évaluer l’efficacité et la sécurité du vaccin. Ainsi, les essais menés par Pfizer portaient sur 44 000 personnes volontaires.
Les premières données recueillies ont été jugées suffisamment convaincantes en terme de bénéfice - risque pour que l’agence française accorde une autorisation de mise sur le marché conditionnelle pour les adultes à compter de décembre 2020, c’est-à-dire d’une durée minimale d’une année, et donc renouvelable pour devenir pérenne, en fonction des données d’études complémentaires attendues d’ici 2022. En outre, depuis mai 2021, le laboratoire Pfizer a reçu une nouvelle autorisation conditionnelle d’une durée d‘un an renouvelable pour les mineurs de plus de 12 ans.
A tout moment cependant, les agences sanitaires sont en susceptibles de suspendre l'autorisation d'utilisation, précédemment donnée, dès lors que des événements indésirables graves seraient recensés en grand nombre et imputés directement au vaccin.
Les essais cliniques et les études complémentaires font fait l'objet d'un financement principal par les laboratoires eux-mêmes, complété par les financements des différents Etats, dont l'État français, indispensables au développement de la recherche clinique appliquée.
II. S'agissant de la manière dont les victimes d'événements indésirables graves peuvent être dédommagées
En réponses au point 12 :
Comme pour l'ensemble des autres vaccins, mais aussi des médicaments ou même des chirurgies, c'est en premier lieu la responsabilité civile, et éventuellement pénale, du fabricant ou de l'opérateur qui est engagée pour indemniser les victimes.
Par ailleurs, dès lors que la responsabilité du laboratoire serait écartée (car aucune faute ne pourrait lui être reprochée), l'indemnisation se ferait au titre de l'aléa thérapeutique, par un dispositif d'assurance automatique (donc, sans frais supplémentaires pour l'assuré social) versée en France par l'ONIAM (Office national d’indemnisation de accidents médicaux).
III. S'agissant de la protection de la confidentialité des données médicales en rapport avec la vaccination
En réponses au point 3 :
Comme pour toutes les autres données médicales, celles-ci sont protégées par la législation française concernant la protection des bases de données nominatives médicales.
IV. S'agissant de la manière dont sont évalués et suivis les événements indésirables, potentiels graves ou non graves, pour l'ensemble des vaccins anti Covid
En réponses aux points 11 et 14 :
Les événements indésirables sont soumis à une procédure de déclaration (pharmacovigilance) qui permet leur recensement, puis leur analyse. Chaque État a le devoir, ainsi, de procéder au recueil des données centralisées à partir des signalements effectués librement par les professionnels de santé comme par les particuliers.
En France, c’est l'Agence Nationale de Sécurité du Médicament (ANSM) qui exerce ce rôle de recueil et d'analyse, à partir des données recensées par des centres régionaux de pharmacovigilance (Bordeaux pour La Réunion). A ce titre, l'agence publie régulièrement des rapports, rendus publics sur Internet, faisant état des statistiques nationales et des analyses qualitatives, par type de vaccins, toujours rapportées au nombre d'injections réalisées pour chacun de ces vaccins. L’agence européenne procède de son côté, autant que possible, à une analyse agrégée des données des différents Etats européens.
La vaccination pratiquée dans le monde entier, soit près de 4 milliards d'injections depuis neuf mois, permet un recul largement suffisant pour évaluer correctement les événements indésirables potentiellement graves.
Très récemment, l'agence européenne a été obligée de signaler que les interprétations des données circulant abondamment sur les réseaux sociaux étaient erronées parce que surestimées du fait que plusieurs décès pouvaient être rattachés à une même personne, ou encore que des événements indésirables sont présentés comme avérés, alors qu'ils n'avaient pas été reconnus comme imputables à la vaccination par les différents centres de pharmacovigilance.
En France, le dernier rapport public de l’ANSM, concernant les vaccins ARN messager Pfizer, fait état d'une proportion de moins de 37 000 évènements indésirables graves ou non graves signalés pour 45 millions d'injections, soit 6 évènements pour 10 000 injections. Les très rares cas de myocardite signalées en France au titre du Pfizer (5 pour 25 millions d'injections) n'ont pas connu, à ce jour, d'évolution défavorable.
A La Réunion les données transmises par les professionnels de santé ou les particuliers permettent de dresser une statistique encore plus faible qu'en France, avec un rapport de 4 évènements pour 10 000 injections. Les 4 décès, signalés à La Réunion intervenus après une vaccination, ont tous été considérés par l'ANSM, comme non imputables à la vaccination, compte tenu de l'âge, des comorbidités et des circonstances pour chacune des personnes considérées.
V. S'agissant de l'efficacité des vaccins disponibles
En réponses aux points 7 et 8 :
Comme pour tous vaccins l’efficacité n'est jamais obtenue à 100 %. S'agissant des vaccins anti Covid, l'efficacité se mesure de deux manières :
- Pour se prémunir des formes sévères de la maladie, voire des décès : des études en milieu réel, menées dans différents pays d'Occident, ont largement démontré depuis des mois la très bonne efficacité du vaccin Pfizer, y compris contre le variant Delta, car celle-ci demeure supérieure à 85 %.
En France, les études récentes de la direction de la recherche et de l'évaluation statistique (DRESS) continuent à démontrer l'efficacité du vaccin contre le Delta devenu pourtant largement dominant, puisque l'on observe 9 fois plus d'hospitalisations parmi les non vaccinés que parmi les vaccinés en réanimation, et 6 fois plus en médecine.
- Pour se prémunir du risque de contamination : les études convergent pour montrer que les vaccins ARN messager sont moins efficaces aujourd'hui contre le variant Delta, que contre le virus originel. Pour autant, l’efficacité observée en France demeure probante : ainsi, la DRESS a pu chiffrer que le nombre de personnes testées positives reste 7 fois plus important parmi les non vaccinés que parmi les vaccinés, il y a encore 15 jours.
VI. S'agissant du rapport bénéfice/risque pour justifier l'utilisation massive des vaccins en France comme dans le monde entier
En réponses aux points 9 et 10 :
Le nombre de décès en France, cumulé depuis le début de la crise sanitaire, représente l’équivalent de 8 mois de mortalité provoquée dans notre pays par l'ensemble des cancers.
A La Réunion, les 277 décès (hors evasan) contribuent à la surmortalité quantifiée par l'INSEE en 2021, pour les six premiers mois de 2021, en comparaison avec l'année 2019 (avant Covid) à 15 %.
En outre, La Réunion fait partie des trois régions de France les plus impactées par l'importance du nombre d'hospitalisations en médecine Covid ou en réanimation, rapporté à la population non vaccinée, compte tenu de l'importance de certains facteurs de risque tels que l'obésité, le diabète, l’hypertension artérielle.
Enfin, la Covid-19 est de plus en plus reconnu pour les séquelles durables (Covid long) qu'il provoque, y compris chez les jeunes : 6 personnes sur 10 sortant de la réanimation après Covid sont affectées par au moins un symptôme de la maladie 6 mois après l’infection.
Cependant, puisque le risque de contamination subsiste même après vaccination, compte tenu de la contagiosité du variant delta, il demeure indispensable de continuer à respecter les gestes barrière dans le cadre d’une politique globale de prévention (au même titre que la sécurité routière fait appel à plusieurs moyens de prévention simultanés pour être efficace).
https://rumble.com/vldnk9-dr-astrid-stuckelberger-coutez-bien-c-est-une-bombe-.htmlLa doucette quand vous serez scientifique, chercheuse et enseignante à la Faculté de médecine de l'Université de Genève et de Lausanne. Experte internationale dans différents domaines liés à la santé et à la santé publique, vous pourrez expliquer les soit disantes contre vérités.
Il faut faire confronter. Ces gens a la réalité leurs demander de justifier publiquement leurs allégations et démonter un a un leurs faux arguments .
Les antivaccins ont le droit de se tromper mais pas de tromper le public .
Elle a du temps Mme LADOUCETTE, je l'envie... Si depuis le début de l'épidémie, nos gouvernants et leurs relais (préfets, ARS,...) avaient toujours dit la stricte vérité au lieu de mentir (les masques, les respirateurs, le nombre de lits en hôpitaux, ...) ou de travestir la vérité, les gens auraient confiance, et ce type de pétition n'existerait pas! Dans tous les cas, la mauvaise gestion de l'aéroport, puis la gestion "parisienne", de la pandémie à la Réunion sont tout sauf une réussite! On apprend ce jour (France Info), que les vaccinés auraient 11 fois moins de risques d'être admis en soins critiques. Ce n'est pas ce qui a été dit et affirmé haut et fort par CASTEX, VERAN and coe il y a quelques mois! On se rend bien compte aujourd'hui, que malgré un schéma vaccinal, des risques importants existent, et qu'à priori, une 3e dose est déjà inévitable : Hongrie, Turquie, Serbie ont commencé, Israël,; Etats Unis, Allemagne suivent, et en parle pour nous français. Les actionnaires des labos qui s'en sont déjà mis plein les poches ne vont plus savoir quoi faire de tout leur argent! On vit quand même dans un drôle de monde, et j'avoue que je comprends encore mieux que des gens descendent dans la rue par centaines de milliers chaque samedi !
En matière de contre vérité on en connaît un qui disait au début de la pandémie que les masques ne sont pas indispensables. Et ça continue à être au pouvoir et nous faire la leçon de morale. Drôle de fonctionnement.
La très grosse erreur a été de laisser l'aéroport ouvert. Mais ça il ne faut pas le dire. Il faut des éléments de langage comme cas autochtone.
En résumé : l'Etat dit la vérité et ceux qui émettent des doutes ne font que des fake news. C'est presque de la manipulation en fait. En vrai l'Etat a la trouille de constater qu'il n'y a pas que des moutons en France
Après avoir laissé grand ouvert l'aéroport sans aucun contrôle, ni suivi des soit disant septaines au "bon vouloir des voyageurs", qui nous ont mis dans cette situation, malgré la voix du peuple.Alors vos conseils, reproches, éclaircissements maintenant, je ne vais pas être grossier, mais devinez où vous pouvez vous les mettre !
Je n'ai pas de jugement à porter sur les vaccins génétiques . Par contre, ça fait plus de 18 mois que la pandémie est déclarée. Comment se fait-il que pour une maladie respiratoire, somme toute qui peut induire des formes graves, les traitements précoces ont été bannies par le ministère de la santé. HCQ, et surtout L'Ivermectine. L'ARS Réunion doit se poser une question : Comment se soigne les africains contre la covid '
Et leurs mensonges et autres preuves d'incompétence, quand vont-ils les assumer' Une bande d'incapables, planqués,surpayés qui ne servent à rien qu'à emme... le monde et à contribuer à tuer le système hospitalier français. Honte à eux. Mais quand les français se réveilleront-ils et vireront cette clique d'incapables qui pompent l'argent au détriment des soignants, les vrais acteurs du système. Eux ce sont des parasites.
Bah sur l'arn lire : https://hal-pasteur.archives-ouvertes.fr/pasteur-01349067/documentEnsuite il y impossibilité de ne pas transmettre les résultats d'un test sérologique;sur l'efficacité du vaccin Pfizer : https://www.courrierinternational.com/article/immunite-israel-le-vaccin-pfizer-biontech-moins-efficace-face-au-variant-deltaen espérant être publié..
Ils avaient certifié que ce virus n'atteindrait pas l'Europe, que les masques étaient inutiles, que les enfants ne contaminaient pas, que l'avion ne transportait pas le virus, qu'on ne mettrai pas les masques aux moins de 12 ans, que les vaccins n'étaient que pour les adultes, qu'après la première vague, ce virus disparaitrait comme il est arrivé, que les vaccinés ne pouvaient pas décéder de la Covid, que les vaccinés ne transmettaient pas la maladie, et puis, et puis ,et puis, plus ça va, et moins je crois en eux.
Et l ivermectine on en parle,pfizer qui augmente le prix de don vaccin on en parle,l institut pasteur on en parle,l inégalité du partage du vaccin riche pauvre on en parle,le fait que le vaccin soit 15% moin efficace 3 mois après on en parle.votre bougiboulga d anti info n est fait que pour détourner l attention on veut un vaccin sûr pas de la propagande à 2 balles de 68 % de protection de pseudo scientifique qui s engraissue sur leur pseudo vaccin à grande vittesse.