Mondial-2018

Neymar et Kroos, en finir avec le stress

  • Publié le 26 juin 2018 à 23:32
  • Actualisé le 27 juin 2018 à 00:11

Il se passe toujours quelque chose quand Brésil et Allemagne jouent: Neymar, après ses pleurs, et Toni Kroos, l'homme des dernières secondes, doivent tourner la page des souffrances du premier tour et atteindre enfin mercredi les 8es de finale du Mondial-2018 (heure de La Réunion)

Allemagne - Corée du Sud, 18h00, groupe F, Kazan

L'Allemagne, championne du monde en titre que Kroos a donc sauvée du crash dans le temps additionnel face à la Suède (2-1), veut désormais décoller: une victoire avec au moins deux buts d'écart lui permettra d'atteindre les 8es de finale. Outre sa qualification, la Mannschaft peut aller chercher face aux modestes Coréens, battus deux fois jusqu'ici, des garanties sur la solidité de son milieu de terrain, au coeur des critiques depuis sa défaite surprise contre le Mexique (1-0) le 17 juin.

Absent face aux Scandinaves, le central Mats Hummels a été déclaré apte et pourra apporter sa présence en défense, où manquera son compère du Bayern Munich Jérôme Boateng, suspendu. La Corée a de son côté une infime chance de se qualifier: elle devra gagner avec un gros écart tout en comptant sur un succès mexicain pour terminer à la deuxième place.

Mais les Guerriers Taeguk ont déjà une histoire d'espoirs déçus par les Allemands: leur beau parcours à domicile lors du Mondial-2002 avait été arrêté par la Mannschaft en demi-finale (1-0), lors du dernier face-à-face entre les deux nations dans un Mondial.

Mexique - Suède, 1!h00, groupe F, Ekaterinbourg

Attention à la décompression! Le Mexique, même avec six points sur six possibles, doit assurer contre la Suède pour voir les 8es de finale: un nul lui suffit pour empocher à la fois sa qualification - la septième de suite - et la première place, qui peut lui éviter d'affronter le Brésil au tour suivant.

Jamais la "Tri" n'a remporté ses trois matches de poule dans un Mondial, mais de l'autre côté, la Suède n'a plus battu une sélection d'Amérique du Nord ou centrale depuis 1958 dans le tournoi...
Les Scandinaves ont vécu une défaite au scénario cruel contre l'Allemagne, mais "nous sommes très forts mentalement, et croyons en ce que nous faisons", a assuré leur sélectionneur Janne Andersson.

Brésil - Serbie, 22h00, groupe E, Moscou (Spartak)

Des sanglots au gros lot? Les larmes de Neymar face au Costa Rica (2-0) ont bercé la préparation d'un Brésil à fleur de peau, mais en position de force pour terminer à la première place: une victoire face à la Serbie pourrait lui suffire pour rester leader, et décrocher un 8e de finale contre le 2e du groupe F, soit potentiellement... l'Allemagne!

L'émotivité de l'attaquant vedette du PSG a rappelé les spectres de la sélection de 2014, friable mentalement et finalement humiliée à domicile. La rugueuse Serbie aura donc valeur de test pour la Canarinha, qui a du mal face aux équipes européennes -- une victoire sur ses sept derniers affrontements au Mondial.

L'entraîneur Tite pourra compter sur un "Ney" qui a "totalement récupéré" de sa blessure à un pied, selon le médecin de la sélection, mais pas sur l'ailier Douglas Costa, forfait.

Côté serbe, la défaite sur le fil contre la Suisse (2-1) n'a pas éteint toutes les chances de qualification: une victoire contre le Brésil, voire un nul, couplé à un revers suisse, pourrait envoyer les coéquipiers d'Aleksandar Kolarov pour la première fois en 8es de finale depuis que la Serbie joue sous son seul nom en 2006.

Suisse - Costa Rica, 22h00, groupe E, Nijni Novgorod

La Suisse a fait un grand pas vers les 8es de finale en battant la Serbie mais les célébrations de ses joueurs d'origine kosovare Granit Xhaka et Xherdan Shaqiri ont ravivé le débat identitaire au pays.
Les deux joueurs ont l'occasion face au Costa Rica, déjà éliminé, de ramener la Nati là où elle a sa place habituellement: dans le top 16, qu'elle a atteint trois fois lors de ses quatre dernières participations. Un succès valide automatiquement son billet, tout comme une défaite serbe face au Brésil.

- © 2018 AFP

guest
0 Commentaires