Madame la Ministre de la Culture,
Je saisis l’occasion de votre passage sur notre île pour vous alerter sur la situation de péril imminent de notre presse papier locale. J’ai nommé le "Journal de l’Ile de La Réunion" et le "Quotidien". Dans une démocratie, le pluralisme de la presse est un gage de liberté d’expression, de liberté d’information et de liberté d’opinion.
A côté des réseaux sociaux et des médias en ligne, il faut une presse écrite de débat, de recherche, de confrontation d’idées sur le temps long pour se forger un avis éclairé, d’autant plus que la presse nationale ne traite jamais ou très rarement des sujets qui concernent notre territoire. La mort programmée de notre presse écrite locale peut être évitée si l’Etat prend sa part dans le sauvetage de nos journaux papier.
Philippe Naillet
Député de La Réunion
1ère circonscription