Suite aux modifications intervenues sur le calendrier scolaire, la FSU a été invitée à une rencontre au conseil régional avec Mme Vidot, vice-présidente ce lundi 17 février. Cette invitation démontre s'il en était besoin que ce sujet ne peut se réduire à un bricolage autour de quelques jours supplémentaires accordés en janvier au détriment des congés de mars et mai.
Le calendrier scolaire est un sujet qui intéresse l'ensemble de la société réunionnaise ; il ne saurait se réduire, comme l'a fait M. le recteur en juin dernier, à quelques échanges de courriers et à une mascarade de consultation. C'est bien tout l'enseignement que nous tirons de cette entrevue d'aujourd'hui où la FSU a rencontré une écoute réelle et a pu prendre le temps de développer ses arguments en faveur d'un calendrier climatique réunionnais avec une rentrée fin février, une succession équilibrée de périodes de travail et de congés (en 7/2) pour terminer l'année mi-décembre.
Un calendrier scolaire doit en effet se concevoir comme un outil pédagogique en faveur de la réussite des élèves et non satisfaire à des impératifs touristiques ou d'organisation administrative. Il est certes plus confortable de refuser le débat de fond que de prendre le sujet à bras-le-corps mais cela condamne invariablement nos élèves à se heurter à l'échec.
C'est pourquoi la FSU comme elle l'a toujours demandé, estime indispensable qu'un vrai débat, sur un temps long, sans préjugés ni tabous, associe l'ensemble des composantes de la société réunionnaise et tous les élus car ce sujet ne peut se limiter aux instances de l'Education nationale.
La FSU est prête à débattre avec les autres collectivités comme elle l'a fait aujourd'hui au conseil régional.
Marie-Hélène Dor, secrétaire départementale