Face à la recrudescence des cas de chikungunya à La Réunion, il est de notre responsabilité d’agir avec efficacité, lucidité et anticipation. (Photo photo Sly/www.imazpress.com)
Alors que des solutions innovantes, naturelles et éprouvées existent, leur absence dans notre stratégie locale de lutte contre les moustiques vecteurs de maladies interroge profondément.
La Nouvelle-Calédonie, territoire français d’Outre-mer tout comme La Réunion, a mis en place depuis plusieurs années le programme Wolbachia, avec des résultats remarquables. Ce programme, conduit en partenariat avec l’Institut Pasteur et le World Mosquito Program, consiste à introduire une bactérie naturelle, Wolbachia, dans les moustiques Aedes aegypti.
Cette bactérie empêche la transmission de virus tels que la dengue, le Zika ou encore le chikungunya.
Aujourd’hui, plus de 80 % des moustiques en Nouvelle-Calédonie sont porteurs de Wolbachia. Résultat : aucune épidémie de dengue recensée depuis 2019, une réduction considérable des pulvérisations chimiques, et une solution durable, respectueuse de l’environnement et de la biodiversité.
La fiabilité scientifique de cette méthode est établie. Elle est reconnue par l’Organisation mondiale de la santé, soutenue par l’Institut Pasteur, et appliquée avec succès dans plusieurs pays tropicaux. À La Réunion, des tests ont été menés et des conférences organisées sur le sujet, notamment à l’Université de La Réunion.
Alors pourquoi ne pas franchir le pas aujourd’hui ?
Je plaide avec force pour que le programme Wolbachia soit mis en œuvre sans délai à La Réunion, dans le respect des règles sanitaires et avec une communication transparente. Nous devons tirer les enseignements des réussites d’ailleurs, et les adapter à nos réalités locales.
Il y va de la santé des Réunionnaises et des Réunionnais, de la protection de notre biodiversité et de la gestion durable de nos ressources publiques.
Encore un.petit effort il aura le prix Nobel.de la.medecine.
Lui qui.a été a droite
Maintenant avec Macron
Nobel du retournement de veste il l'a déjà.
Enfin un élu qui se réveille pour une « solution » possible. Bravo mR le sénateur.
L'ARS avait mis au point des largages de moustiques stériles il y a quelques années, mais visiblement, ce dispositif a été abandonné. On préfère que les gens meurent ou soient bien malades...
Chiche ... qu'il soit le 1er cobaye pour voir.
Si ça a été testé en Nouvelle-Calédonie, pourquoi ça ne marcherai pas chez nous? Si les autorités ne font rien on crie. C’est facile de critiquer quand on fait rien. Ici on est des cobayes, on attend à une épée demie de grande ampleur pour décider quelque chose.