La découverte du corps mutilé de Christelle à Saint-Benoit nous plonge dans une grande tristesse et une profonde indignation. Nous adressons nos sincères condoléances à sa famille et à ses proches. Nos pensées vont vers ses deux enfants et tous ceux qui l’aimaient. Nous tenons à leur témoigner notre soutien et partager leur chagrin causé par un crime si crapuleux. (Photo Tribunal judiciaire de Saint-Denis-de-La-Réunion photo RB imazpress)
La douleur de sa mort et la barbarie dont elle a été victime sont abominables. Encore un féminicide. Un féminicide de trop. Christelle a été tuée. Dans des circonstances ignobles.
La violence qui l’a tuée ne s’est pas arrêtée à sa mort. Les violences post-mortem indiquent la sauvagerie et la barbarie qui visent l’effacement, la destruction et l’anéantissement.
Ce qui est arrivé à Christelle n’est pas un fait divers. C’est un acte délibéré. Un meurtre macabre pour supprimer une femme.
Nous tenons à rappeler que Christelle était un être humain. Comme toutes les femmes du monde, elle avait plus de risque de subir des violences au cours de sa vie. Plus de risque de subir des inégalités et des injustices.
La violence contre les femmes est une violence systémique qu’il faut éradiquer.
Christelle vient allonger la longue liste des féminicides. On a voulu la faire disparaître mais nous ne l’oublierons pas.
Evelyne Corbière Naminzo
Présidente de l’Union des Femmes Réunionnaises
Sénatrice de La Réunion