L'Hôpital Public est une fois de plus attaqué : le service urologie du CHU Félix Guyon ferme en juin. C'est le démantèlement du Service Public de Santé qui continue à travers la fermeture du service d'urologie du CHU Felix Guyon.
C’est une offense au grand Réunionnais qu’a été l’Académicien de Médecine et Académicien des Sciences, Félix Guyon, considéré par les urologues du monde entier comme le " père " de l’Urologie moderne, fondateur et président de l’Association Internationale d’Urologie qui devint la Société Internationale d’Urologie en 1921.
C’est une offense à La Réunion. Cette compétence de l’Hôpital Public que représente le service urologie du CHU Félix Guyon passe dans les mains du privé et à la clinique Sainte-Clotilde.
Les conséquences sont graves pour les 1600 patients qui chaque année font appel au service urologie du CHU, graves pour ceux dont l’état de santé nécessite un accueil d’urgence par des spécialistes.
Ces patients seront forcés soit de se diriger vers le service urologie du CHU Sud qui n’est pas en capacité d’accueillir la totalité des malades souhaitant bénéficier du service public de santé, soit de se tourner vers des établissements privés.
C’est une rupture dans l’accès des Réunionnais-es au service public de soins. Cet acte d’abandon du service public au privé est intolérable. Les Réunionnaises et Réunionnais ne peuvent l’accepter.
Le service urologie doit être maintenu au CHU pour la continuité du service public et l’accès des Réunionnais à des soins de proximité et de qualité en Hôpital Public.
Je partage votre indignation au moment où en métropole aussi, se déteriorent aussi nos services de santé,; et la cure d'austérité envisagée par notre gouvernement au nom de la prétendue dette et de notre notation par des agences "financiéres" ne va rien arranger à moins que nous y mettions bon ordre.
Espérons que tous les élus sans exception, y compris les parlementaires 974, vous emboitent le pas sur cette revendication amplement justifiée. L'hôpital public n'est pas déficitaire en prestation de service mais en "trésorerie" car variable d'ajustement par excellence au niveau de la compensation des recettes réalisées. De plus l'urologie rapportant gros, il est impératif de privatiser les prestations juteuses, liées à ce pôle d'activité..., faut bien quelque part bien engranger un retour sur investissement'! Nos impôts servant à priori à cultiver le "fruit" pour qu'au moment de la cueillette, le bénéfice ne profite plus ou si peu à l'investisseur de départ...
Merci de défendre le service public.
Mme BELLO entièrement d'accord avec vous et je vous soutient sur ce grave problème de SANTE PUBLIC !!! La maire de saint denis ne bouge pas le "petit doigt" alors que le siège du CHU de La Réunion est à St Denis... la Ville à un siège au Conseil de Surveillance en dehors de ça la question c'est : pourquoi c'est le "Privé de Clinifutur" qui récupère l'urologie avec la bénédiction de l'ARS ''' et surtout le lien d'une candidate avec ce groupe de santé (en espérant que je ne serai pas censurer) !!!En tout cas les urologues du privé (Clinifutur) seront content ils récupèrent environ 70% de la patientèle (bassin Ouest/Nord et Est) et des miettes pour l'Urologue de la clinique Durieux au Tampon et le reste 30% pour le CHU site de Saint Pierre !!!