L'Union des Femmes Réunionnaises est déconcertée par la décision rendue par le tribunal de Melun. Malgré la posture claire du Président de la République qui a entendu la peine d'une famille meurtrie par les violences conjugales, certains font le choix de continuer d'ignorer la souffrance et l'enfer qu'endurent les femmes victimes de violences.
Cette décision de refuser la liberté conditionnelle à Jacqueline Sauvage est lourde de conséquences pour cette famille mais aussi pour toutes les femmes victimes. Sans conteste, elle traduit combien les violences conjugales sont un sujet tabou et une problématique sociétale complètement méconnue.
Or, de la même manière que nul n’est censé ignorer la loi, il est essentiel et nécessaire que le monde de la justice s’empare de cette question et accède à un niveau d’information et de compréhension suffisant pour que les victimes soient enfin reconnues.
Demander à une femme victime de violences physiques et psychologiques pendant plus de quarante ans de se reconnaître
responsable de ces mêmes violences, c’est tout simplement lui refuser son statut de victime. Comment rendre cette femme coupable
des violences qu’on lui a infligées pendant toutes ces années?
Comment l’accuser du viol commis sur ses enfants par l’homme qui l’a persécutée ? C’est là une violence contre laquelle nous nous élevons. Même si cette étape imposée par le système judiciaire paraît obligatoire, ces formalités doivent évoluer pour que la justice soit vraiment rendue.
Nous appelons à la mobilisation citoyenne de tous les Réunionnais pour que la pétition pour la grâce efficiente de Jacqueline Sauvage soit signée et massivement relayée. Participons à la libération de cette femme.
Union des Femmes Réunionnaises
Une honte , avoir été maltraitée pendant tant d'année , elle se défend pour sauver sa vie , il aurait fallu quoi que ce soit ce bourreau qu'il là tue ?
La loi ne doit pas connaitre d'exception. Le sentimentalisme n'a rien a faire dans la justice. Par contre vous avez soulevez un point sur le fait que les violences conjugales son un sujet tabou. Je n'ai trouvé aucune étude sur les violences conjugales dont les hommes sont les victimes, on en connait tous et personne n'en parle.
liberez sans tarder jacqueline sauvage
On salue la position de l'UFR et on prend note de la lacheté de nos elues socialistes.