Le ministre de l’Économie a récemment annoncé une baisse de 10 milliards du budget. Face à une telle annonce, je ne peux que porter la voix de l’indignation des Réunionnais.es qui attendent beaucoup et qui ne voient pas le bout du tunnel. Entre crise du logement, crise de l’emploi ou encore crise de l’enseignement, le gouvernement nous plonge une fois de plus dans une véritable politique de casse sociale pour cette année. (Photo photo Sly/www.imazpress.com)
Lors des dernières discussions budgétaires, nous avions mis en garde contre les prévisions de croissance trop optimistes du gouvernement et nous constatons aujourd’hui, qu’ils n’ont d’autre choix que de faire marche arrière et entamer des coupes budgétaires massives.
Cette coupe budgétaire drastique de 10 milliards se traduira notamment par 1 milliard en moins pour le travail et l’emploi, 904 millions en moins pour la Recherche et l’enseignement supérieur. Mais ce qui m’interpelle et m’indigne profondément ce sont les 300 millions en moins sur l’aide à l’accès au logement alors que les associations qui militent dans ce domaine nous disent très clairement que nous sommes dans une crise sans précédent. Comment être aussi hors sol face à la réalité du peuple ?
Après la réduction des Aides Personnelles au Logement, le gouvernement poursuit une trajectoire catastrophique qui enfonce le clou de la précarité dans notre société déjà fragilisée par sept années de gouvernance macroniste. De même, alors que la rénovation de milliers de logements réunionnais devaient démarrer pour lutter contre l’insalubrité ou la vétusté, le dispositif MaPrimeRénov’ pâtit d’une annulation d’un milliard d’euros, retardant encore l’accès à des logements dignes.
Nos pays dits d’Outremer ont besoin d’investissements massifs pour lutter contre toutes ces crises. Pourtant, nous devrons renoncer à 80 millions d’euros alors même que tous nos voyants sont au rouge sur la santé, le logement ou encore l'enseignement.
Nous, peuples d’Outre-mer, méritons des budgets à la hauteur de nos réalités pour que le pouvoir de vivre ne soit pas qu’une simple promesse mais une réalité pour ces prochaines années car pour reprendre le capitaine Thomas Sankara : « Il faut choisir entre le champagne pour quelques-uns et l’eau potable pour tous ».
N'importe quoi comme toujours. Les nupes et lfi savent ils de quoi ils parlent ? Non évidemment. Ils croient comme Hollande que l'argent pousse sur les arbres et que l'état providence répond à tout. Dans ce cas si l'état paye, l'état décide. Et c'est faux la casse sociale n'est pas là