Tribune libre de la Confédération général du travail de La Réunion

La CGTR appelle à la mobilisation le 29 septembre

  • Publié le 18 juillet 2022 à 17:41
  • Actualisé le 19 juillet 2022 à 10:19
CGTR

Le Gouvernement va examiner le projet de loi sur le pouvoir d'achat des consommateurs de l'Hexagone et des DOM-TOM. Un projet de loi tenant compte de toutes les particularités des Outremers est plus qu'impératif. (Photo d'illustration : rb/www.ipreunion.com)

Le Gouvernement doit tenir compte du prix des importations et des exportations des Dom-Tom. Les prix des produits locaux sont indexés sur les revenus de certaines catégories socio-professionnelles (les plus privilégiées). Il s'avère que l'ensemble de la population est confronté à des prix élevés sans tenir compte de leur niveau du pouvoir d'achat.

L'augmentation des salaires doit être un axe majeur du projet de loi sur le pouvoir d'achat. La CGTR revendique en ce sens un SMIC à 2.000 euros brut en cohérence avec l'inflation qui par définition est l'augmentation du niveau général des prix.

L'Etat renvoie ce sujet aux accords d'entreprise alors que le dialogue social semble difficile voire rompu dans certains cas avec le patronat local. L'Etat doit prendre ses responsabilités concernant l'augmentation des salaires car le pouvoir d'achat concerne tous les français et non quelques salariés dans quelques entreprises.

De plus, une succession de mesures ponctuelles ne peut constituer un ensemble suffisant pour répondre à l'urgence.
Dans ce contexte, la CGTR appelle la population à se mobiliser le 29 septembre 2022 pour des vraies augmentations des salaires, des vrais emplois et des vraies conditions de travail.

La Confédération générale du travail de La Réunion

guest
1 Commentaires
zavoca marron
zavoca marron
3 ans

La vie, surtout économique et le monde de l'argent (la finance mondiale), est un perpétuel combat et un rapport de force permanent. Quand La Réunion l'aura bien compris, peut-être que les choses commenceront à changer dans les mentalités et les ménages. À l'heure actuelle, c'est chacun pour soi...