La consécration de la misère intellectuelle. En forçant un peu le trait, on pourrait parler d'une arme de destruction massive. La télé réalité est un rouleau compresseur, une machine à broyer. Nous sommes dans La Quatrième dimension. Tout repose sur le casting. Point n'est besoin d'être cultivé. Il est indispensable d'avoir une belle plastique.
Sont choisis les plus fragiles, immatures, les plus mal dans leurs baskets, " borderline ", hyper narcissiques, prêts à tout pour ne plus rester dans l’anonymat, sans atout majeur qu’un profond mal-être.
Objectifs : Clash et pétages de câble assurés, pour un public voyeuriste qui en redemande. À ces personnages a typiques, on fait miroiter des rêves de gloire, une célébrité éphémère la plupart du temps. Installés dans des endroits paradisiaques, filmés la nuit, le jour, ces héros nouvelle génération se prennent au jeu de leurs egos sur dimensionnés.
Le public critique tout en étant fasciné. Une fois sortis du cocon spécialement conçu pour leur donner une consistance, combien réussissent à revenir dans la vraie vie, sans sombrer dans la violence, l’alcool, la drogue, la dépression, les tentatives de suicide, le suicide…?
Marie Claude Barbin
on pourrait ?tendre cette analyse a certaines séries TV qui n'apportent rien voire pire elles donnent des informations erronées sans penser que certaines personnes naïves en prennent exemple.
Très bonne analyse Marie Claude. On peut en dire autant pour les téléspectateurs fans de ces émissions de chiottes. On les rabaissent tellement à regarder ces déchets qu'ils n'ont plus assez de cerveau pour faire la différence entre le monde réel et le faux. Et on ose dire que ces personnes sont illettrés par ce qu'ils n'apprennent pas le créole à l'école. Pourquoi ne pas reconnaitre la puissance des téléréalités à maintenir ces ignorants à des kilomètres du savoir, de la découverte intelligente, la pédagogie positive