Giovanni Payet, candidat aux élections municipales de 2026 à Saint-Denis, invite les habitants de la ville à donner leur avis sur le réaménagement du sentier littoral nord organisé par la CINOR. Nous publions ci-dessous, son communiqué. (Photo : D.R)
Sous le patronage de la Commission National du Débat Public, la CINOR lance du 20 octobre au 19 décembre 2025, une concertation publique sur le réaménagement du sentier littoral nord, entre la Pointe des Jardins et la Rivière des Pluies.
Un projet d’apparence technique, mais aux enjeux profondément politiques : quelle place pour les habitants dans les grands choix d’aménagement ? Quelle vision pour Saint-Denis et son lien à la mer ?
Notre littoral n’est pas un décor, c’est un lieu de vie. Ce front de mer, c’est celui des familles, des sportifs, des promeneurs, des pêcheurs, des habitants des quartiers nord. Trop longtemps, il a été pensé d’en haut, sans véritable écoute citoyenne.
Aujourd’hui, la CINOR promet des espaces de détente, des voies douces, une trame paysagère apaisée. Très bien. Mais qui décide ? Et pour qui ces aménagements sont-ils réellement pensés ?
Pour Giovanni Payet, « la concertation ne doit pas être une formalité. Nous souhaitons un projet co-construit, écologique, populaire et accessible à tous, notamment pour les habitants de la frange littorale. »
- Une concertation à saisir — et à surveiller -
Derrière les belles intentions, les habitants doivent rester vigilants.
- Quels impacts sur les stationnements, sur la biodiversité, sur l’accès des quartiers populaires au littoral ? Quels moyens financiers réels derrière les promesses ?
- Et surtout : quelle continuité entre cette concertation et les municipales de 2026, où se décidera l’avenir de Saint-Denis ?
La Voix Citoyenne appelle chaque Dionysienne et chaque Dionysien à participer activement:
- donnez votre avis via le questionnaire de la CINOR ici avant le 19 décembre;
- participez aux ateliers organisés par la CINOR
Notre littoral n’appartient pas aux bureaux d’étude, mais à celles et ceux qui y vivent, y marchent, y respirent. Reprenons la main sur notre avenir, mètre après mètre, vague après vague !