Dans le cadre de la démarche citoyenne Le Tampon 2026, l’équipe d’Alexis Chaussalet a organisé ce dimanche un ronn’kozé à La Chatoire, après plusieurs jours de présence sur le terrain et de tractage pour inviter la population à venir échanger (Photo D.R.)
Cette rencontre, qui a réuni plus de 120 personnes, leur a permis de prendre la parole et de partager leurs attentes pour leur quartier et pour l’avenir de la commune.
Parmi les sujets qui ont émergé, plusieurs priorités se dégagent : le développement du monde associatif local, la nécessité d’un véritable « aller vers » pour rompre l’isolement, le renforcement de la vie de quartier et de la solidarité intergénérationnelle, mais aussi un besoin de changement profond ressenti par beaucoup.
Les habitants et les habitantes de la Chatoire ont évoqué leur impression d’être abandonnés par la mairie : pour beaucoup d’entre eux, en ce qui concerne les problématiques sociales, la population se heurte à des fins de non recevoir vis à vis de la commune, particulièrement en ce qui concerne la violence conjugale et la nécessité de relogement.
Autre sujet évoqué : l’animation. Si certaines associations faisant le lien intergénérationnel arrivent déjà, par leurs propres petits moyens, à être présentes dans le quartier, a été soulignée la nécessité de les soutenir à travers des moyens communaux.
En conclusion de cette rencontre, Alexis Chaussalet a tenu à saluer la richesse humaine du quartier : « Vive le lien social ! ». Il a rappelé que La Chatoire dispose d’un véritable trésor : la solidarité entre ses habitants, un tissu de relations qu’il faut soutenir et renforcer. Il a affirmé sa volonté de mettre les moyens de la commune au service du lien social, pour recréer de la vie associative et redonner de l’espoir.
« Je veux être un élu au service des Tamponnaises et des Tamponnais, a-t-il déclaré, redonner la parole à celles et ceux qu’on n’écoute plus. Les quartiers savent ce dont ils ont besoin, c’est à eux de prendre les décisions qui les concernent ».
Alexis Chaussalet a aussi insisté sur la nécessité de faire revivre les lieux de rencontre, notamment la salle du quartier, symbole d’un espace à rouvrir pour que renaissent les initiatives et la vie collective, ainsi que les activités périscolaires.
Alexis Chaussalet
Le Tampon 2026 : Nout’ voix, Nout’ l’avenir