Depuis une semaine, les enseignants du lycée Stella soutenus par les parents sont en grève. Ils demandent le déblocage de 42 heures pour effectuer une rentrée 2014 dans des conditions non dégradées. Reçus aujourd'hui au rectorat, ils se sont heurtés à une fin de non-recevoir.
Aujourd’hui, à 90 % les enseignants du LP de Roches maigres se sont mis en grève pour exiger 101 heures suite à la suppression de 5 postes et demie.
C’est un fait la rentrée prochaine s’annonce encore plus mauvaise que celle de 2013. Les établissements classés en éducation prioritaire ne sont pas épargnés.
Les revendications d’heures et de moyens supplémentaires sont donc parfaitement légitimes. Dans le même temps, le ministre a annoncé une refonte complète des statuts et obligations de service des enseignants dans laquelle sous prétexte de reconnaître leurs missions, il allongerait leur temps de présence compromettant leur mission fondamentale : faire cours, les préparer et assurer les corrections. Ce qui est aujourd’hui régi par le décret 50 pour les certifiés et agrégés et celui de 92 pour les PLP. De plus, ces missions seront largement définies sur un plan local et non plus national.
Force ouvrière propose aux personnels de se réunir dans les établissements pour :
- établir les revendications en termes de moyens nécessaires pour la rentrée
- exprimer leur refus de voir leurs situations encore dégradées par une refonte des statuts que le ministre veut présenter le 27 mars au comité technique ministériel.
Ces orientations s’inscrivent dans le cadre de l’austérité que le pacte de responsabilité veut encore aggraver en opérant 50 milliards de coupe supplémentaires dans les dépenses publiques y compris dans la sécurité sociale.
Pour ces raisons, la FNEC- FP FO de La Réunion appelle les personnels de l’Education nationale à se joindre à la grève interprofessionnelle du 18 mars initiée par la confédération FO rejoint par la CGT, la FSU et Solidaires.
Jean-Paul Paquiry
Secrétaire départemental