Courrier des lecteurs de J. Chatel

L'éthique en politique ?

  • Publié le 5 mars 2014 à 12:00
l\'écharpe tricolore

A l'approche des élections, des tactiques électoralistes se font jour, au détriment des débats d'idées. Plus les contextes sociaux, économiques et financiers sont complexes, plus les candidats devraient nous proposer des programmes visant à améliorer ces situations. Les simples promesses, et les alliances de personnes pour récupérer des voix, ne répondront pas aux attentes de la population.

Les débats devraient porter sur notre avenir et celui de nos enfants.

Entre autres signataires d’un communiqué plaidant pour un retour de "valeurs indiscutables et de l’éthique" dans la gestion publique, je persiste à penser que les électeurs restent maitres de ce choix.

Le premier moyen de le démontrer est de voter. Votez en votre âme et conscience !

Nous jouissons de notre liberté. Servons-nous en ! Ne la  laissons pas être confisquée par l’abstention. Votons !

Mr Michel Lagourgue a répondu par voie de presse, qu’il prenait un engagement pour "le respect d’une véritable éthique."

Cela permet d’espérer qu’avec lui, la gestion du bien public sera différente.
Je réponds aux Dionysiennes et Dionysiens qui m’interrogent que pour ces élections municipales je ferai confiance à Mr Michel Lagourgue.

J’adhère à l’opinion de N. Rheims qui dans une chronique parue dans un hebdomadaire écrit ces jours-ci : "J’observe avec beaucoup d’espoir toute cette nouvelle génération Y de la politique qui semble vouloir s’éloigner de ces recettes de la popularité démagogique et permettre au peuple d’apprendre sérieusement… à maîtriser son destin."

J. Chatel

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2 Commentaires
Nicorazon
Nicorazon
11 ans

Un problème de l'éthique en politique, c'est que les valeurs qui conduisent au pouvoir ne sont pas celles qui sont nécessaires pour l'exercer. Quand on aspire au pouvoir, c'est l'éthique de conviction (et donc les idées et la militance qui l'accompagne) qui prime. Quand on exerce le pouvoir, c'est l'éthique de responsabilité (et donc la parole, le service du bien commun et notamment de ceux qui n'ont pas la parole et les capacités de vivre correctement) qui prime. Pour cela, c'est mon avis, il importe de quitter les visions idéologiques (réduit à une imbécillité médiatique) pour entre dans une vision de la complexité et d'une pensée plus globale et plus respectueuse de la parole de l'autre. N.R., consultant éthique et responsabilité.

Nicorazon
Nicorazon
11 ans

Un problème de l'éthique en politique, c'est que les valeurs qui conduisent au pouvoir ne sont pas celles qui sont nécessaires pour l'exercer. Quand on aspire au pouvoir, c'est l'éthique de conviction (et donc les idées et la militance qui l'accompagne) qui prime. Quand on exerce le pouvoir, c'est l'éthique de responsabilité (et donc la parole, le service du bien commun et notamment de ceux qui n'ont pas la parole et les capacités de vivre correctement) qui prime. Pour cela, c'est mon avis, il importe de quitter les visions idéologiques (réduit à une imbécillité médiatique) pour entre dans une vision de la complexité et d'une pensée plus globale et plus respectueuse de la parole de l'autre. N.R., consultant éthique et responsabilité.