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Tribune libre de David Belda

Pour un CHU de La Réunion plus fort : un pas dans la bonne direction, mais il reste beaucoup à faire

  • Publié le 24 février 2024 à 12:51
  • Actualisé le 24 février 2024 à 12:56
Conseil communautaire CINOR

En cette période où la santé occupe une place centrale dans les préoccupations de tous, nous prenons acte de l'annonce des 40 millions d'euros accordés par l'État au Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de La Réunion. Ce financement représente un souffle bienvenu pour une institution qui peine à faire face à ses défis financiers. Cependant, il est essentiel de garder à l'esprit que ce n'est qu'un premier pas vers la résolution des problèmes qui affligent notre système de santé. (Photo Conseil communautaire CINOR photo Sly imazpress)

En tant que représentant syndical de Force Ouvrière (FO), et conseiller départemental, municipal engagé sur le territoire réunionnais, je me dois de souligner que cette injection de fonds est cruciale pour combler une partie du déficit du CHU. Cependant, elle ne peut être considérée comme une solution définitive. Bien entendu, cette aide exceptionnelle doit devenir pérenne : pour un système de santé efficace au cœur de l’Océan Indien, garantissant des conditions de travail acceptables pour tout le personnel.

Les personnels soignants, qui œuvrent chaque jour pour offrir des soins de qualité à nos concitoyens, méritent un environnement de travail sûr, respectueux et soutenant leur engagement. Cela passe par des mesures concrètes pour réduire la charge de travail, garantir des effectifs suffisants et assurer la sécurité au sein de l'établissement.

De plus, il est impératif de prendre en compte les frais de fonctionnement du CHU, notamment ceux liés aux évacuations sanitaires (Evasans) vers La Réunion depuis Mayotte.

Ces transferts médicaux sont vitaux pour la santé des Mahorais, mais ils représentent également un coût significatif pour notre système de santé. Nous devons travailler en collaboration avec les autorités compétentes pour trouver des solutions durables et efficaces afin de répondre à ces besoins tout en garantissant la viabilité financière du CHU.

Enfin, je tiens à souligner que cet accompagnement est un dû et ne doit pas être considéré ni comme exceptionnel ni comme un point final, mais plutôt comme un catalyseur pour des changements structurels et durables indispensables au sein de notre système de santé.

Nous devons continuer à travailler ensemble, syndicats, élus, professionnels de santé et citoyens, pour construire un CHU de La Réunion plus fort, plus résilient et plus équitable pour tous sur tout le bassin de l’Océan Indien.

David Belda Représentant Syndical FO,
Conseiller Départemental et Conseiller Municipal de Saint-Denis

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1 Commentaires
Sergio
Sergio
1 an

Le masque tombe avec ce communiqué. Nous constatons qu'un adjoint de la Mairie de St-Denis qui puisait élu conseiller départemental se trouve à la tête du syndicat FO dont il signe ce communiqué.
Des questions se posent : est-ce que le statut du syndicat Force Ouvrière permet à un secrétaire départemental de faire de la politique et être d'audience au Parti Socialiste ?
Est-il détaché de ses fonctions au CHU pour exercer à la mairie de St-Denis et au Conseil Départemental ?
Au sujet des Evasans (les transferts de Mayotte/Réunion ) dont vous pointez du doigt. Combien de patients Réunionnais sont transférés en Métropole dont les enfants pour qu'ils soient opérer du COEUR ou autres ? N'y a t-il pas là une problématique pour les hopitaux de la Métropole ? L'exemple même de l'hôpital Necker AP-HP de Paris ?

Merci de nous répondre afin de vous donner plus de crédibilité pour exercer vos diverses fonctions dont la fonction syndicale.