Le Ministère de l'Education Nationale vient de donner suite à 4 révisions d'affectation des Conseillers Principaux d'Education sur les 9 demandes produites pour l'académie de La Réunion. La plupart de ces CPE avaient déjà reçu une notification de refus, avant que le CREFOM engage une action afin de demander une révision d'affectation à partir du moment où des postes demeuraient vacants au sein de l'académie de La Réunion.
Pour rappel, dès le mois de mai, l’intersyndicale UNSA-FSU-CFDT avait appelé l’attention de la direction des ressources humaines du Ministère de l’Education Nationale sur la situation particulière de La Réunion où des postes de CPE non pourvus dans le cadre du mouvement des personnels allaient être confiés à des contractuels alors que des titulaires du concours désireux de rester dans l’académie devaient se soumettre à l’obligation de rejoindre l’hexagone.
Saisi par le collectif des CPE, le délégué régional du CREFOM Réunion, Richel SACRI, dans un courrier adressé au Recteur, et arguant du constat fait par l’intersyndicale, réclamait que les 10 postes non pourvus soient confiés aux réunionnais lauréats du concours.
La réponse du Recteur de l’académie de La Réunion Thierry TERRET qui faisait état de quatre postes restés vacants après la clôture du mouvement confirmait nos craintes de voir ces postes attribués à des contractuels si les néo-titulaires n’obtenaient pas la révision de leur affectation dans l’hexagone déjà entérinée pour certains.
Fort de cette information, le CREFOM Réunion, au cours d’une conférence de presse en présence du collectif des CPE, a rendu publique une situation pour le moins incompréhensible et surtout pénalisante pour les familles et les jeunes de La Réunion avant d’activer ses réseaux dans le but d’obtenir la révision des affectations initiales et simultanément la nomination des lauréats réunionnais sur les postes vacants dans l’académie. Il a également pris soin d’alerter les parlementaires réunionnais sur la nécessité d’une intervention auprès de la Ministre de l’Education Nationale.
Dans le même temps, Patrick Karam, le président du CREFOM national, rappelant que La Réunion ne saurait servir de " variable d’ajustement aux académies hexagonales déficitaires " alors que son territoire connait des difficultés encore plus grandes en matière de création de postes, a pris le relais et saisi la Ministre de l’Education Nationale Najat VALLAUD-BELKACEM ainsi que les services du Premier Ministre sur la situation. Il est également intervenu auprès de la présidence de la République pour faire évoluer favorablement la demande des CPE.
Le CREFOM Réunion estime par ailleurs que cette issue favorable doit également à la mobilisation de tous ceux qui y ont contribué, notamment le Président du Conseil Régional Didier ROBERT, la présidente du Conseil départemental Nassimah DINDAR et la députée Huguette BELLO qui nous ont fait parvenir copie du courrier transmis à la Ministre de l’Education Nationale demandant la nomination des CPE locaux sur les postes restés vacants à La Réunion.
Reste cependant posée la question relative aux modalités de gestion de telles situations où en dépit de l’existence de postes vacants au sein de l’Académie de La Réunion les néo titulaires sont nommés dans l’Hexagone. Un constat se dégage de ces situations : le système en place concernant les affectations a atteint ses limites et ne satisfait ni aux attentes ni aux besoins de notre académie.
Au moment où le Président de la République François HOLLANDE confie à Victorin LUREL député et président du Conseil Régional de Guadeloupe une mission sur la mise en œuvre de l’égalité réelle entre les territoires ultra marins et l’hexagone, il apparaît donc urgent de redéfinir ces modalités pour que le prochain mouvement ne soit pas de nouveau entaché d’incohérences préjudiciables, certes à l’image de nos institutions, mais dont les conséquences se révèlent surtout désastreuses sur bien des plans concernant l’avenir de nos jeunes et le développement de notre territoire.
Richel Sacri, délégué régional du CREFOM
On trouve tout avec Internet !
J'ai retrouvé la trace de l'attentat de 1966 à la DG Insee et à la direction régionale en Corse http://www.humanite.fr/node/147232 http://abonnes.lemonde.fr/archives/article/1996/12/24/explosion-d-une-bombe-au-siege-de-l-insee_3737542_1819218.html?xtmc=insee&xtcr=3 pour les non-abonnés au Monde.fr le lien ne fonctionne pas
Ci-dessous le texte de la "brève"
Explosion d'une bombe au siège de l'Insee
LE MONDE | 24.12.1996 à 00h00 • Mis à jour le 24.12.1996 à 00h00
UN ENGIN EXPLOSIF a dévasté, lundi 23 décembre peu après 4 heures du matin, une entrée du siège parisien de l'Institut national de statistique et des études économiques (Insee), situé en bordure de la capitale et sur la commune de Malakoff. Confectionnée à partir d'un extincteur, la bombe n'a pas fait de victime. Elle a soufflé un hall d'entrée dans lequel quatre sapeurs-pompiers effectuant leur ronde de surveillance étaient passés quarante-cinq minutes avant l'explosion et deux véhicules garés devant le bâtiment. Aucune revendication n'étant parvenue, lundi en milieu de matinée, les enquêteurs de la brigade criminelle n'excluent aucune piste. Evoqué par la direction de l'Insee, un conflit social récemment intervenu en Corse a cependant retenu leur attention. Réclamant l'ouverture sur l'île de Beauté d'un centre d'examen pour les concours d'entrée à l'institut, des agents locaux de l'Insee s'étaient mis en grève à la mi-décembre et avaient occupé leurs locaux plusieurs jours durant.
la ministre a le syndrome de peter pan.
Bravo ! Comme quoi le système de "piston" cela marche toujours ah ça fait chaud au coeur ! De la part d'un prof stagiaire qui va rentrer dans le 30ème établissement de sa carrière, à 100 kilomètres de sa famille, après 20 ans de bons et loyaux services conteactuels, et qui ne se plaint pas auprès du président LUI ! Voilà ce que j'en pense moi.