Tension à l'usine de Bois Rouge ce lundi 22 août 2022. Des planteurs se sont rassemblés devant l'enceinte du site industriel pour réclamer la réception de leurs cannes. Les chargements ne sont plus traités depuis le mardi 16 août. C'est à cette date que 95% des salariés de Tereos se sont mis en grève pour réclamer le départ d'un cadre "qui aurait fait pression sur les employés", expliquent les syndicats. L'octroi d'une prime de 1.000 euros est aussi revendiqué. Le personnel administratif a été évacué de l'usine après la mobilisation des planteurs qui s'estiment "pris en otage". Pour le moment les discussions entre les travailleurs et la direction sont au point mort. Après des semaines de retard en raison de la grève des planteurs pour la revalorisation de la convention cannes, la campagne sucrière est en berne (Photo d'illustration : rb/www.ipreunion.com)
Vendredi, les syndicats ont eu une réunion avec la direction de l’industriel Tereos. "Il n'y a pas eu d'avancée", fait savoir Pascal Dalleau, représentant du syndicat FO Tereos. "On est toujours au même point, c’est le statut quo", explique ce dernier. Il ajoute: "Vendredi nous avons demandé une médiation à l’inspection du travail, qui elle a contacté la direction pour avoir le feu vert mais depuis, nous n'avons pas eu de réponse de leur part".
Face à cette grève, les planteurs, victimes collatérales de ce mouvement, appellent "la direction à prendre ses responsabilités", explique Guillaume Sellier, président des Jeunes Agriculteurs.
"Les planteurs sont pris en otage de ce conflit", souligne Jean-Michel Moutama, président de la CGPER dans un communiqué. "Après l'ouverture tardive de la campagne sucrière due aux négociations sur la nouvelle convention canne, c'est désormais un conflit interne à Téréos qui impacte les livraison de cannes à l'usine de Bois-Rouge", rappelle-t-il.
"Nous ne pouvons accepter cette situation et nous demandons que l’usine de Bois Rouge reçoive nos cannes, car avec déjà un mois de retard, nous risquons de ne pas terminer la campagne sucrière alors qu’actuellement la richesse est au rendez-vous", lance le président de la CGPER.
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Pour rappel, le débrayage des salariés a démarré mardi 16 août en matinée, suite à un conflit entre deux salariés. Le jour même, les syndicats ont été reçus par la direction et ont mis en place plusieurs mesures, "notamment la clarification et le rôle du responsable", nous explique Tereos. L’intersyndicale FO, CGTR et CFDT, c’est le déplacement d’un cadre "qui aurait fait pression sur les employés", explique les syndicats.
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Les syndicats réclament également qu'une prime de 1.000 euros soit octroyée aux salariés pour faire face à la baisse du pouvoir d’achat.
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Pris en otages les planteurs MDR
Chacun son tour, juste retour des choses. Méditez...!
c est le comble,pris en otage! et nous alors quand vous avez fait hos opérations escargots et bloqué le Barachois