FĂȘte nationale - DĂ©filĂ© du 14 juillet Ă  Saint-Denis

Au pas sur le Barachois

  • PubliĂ© le 14 juillet 2011 Ă  13:12
Jeudi 14 Juillet 2011 - Saint-Denis

DĂ©filĂ© pour la fĂȘte nationale sur le Barachois

Rues pavoisĂ©es, armes et uniformes rutilants, la fĂȘte nationale a Ă©tĂ© cĂ©lĂ©brĂ©e dans les rĂšgles ce jeudi 14 juillet 2011 sur le Barachois Ă  Saint-Denis. Plus de 800 militaires, policiers, pompiers, secouristes, douaniers et agents de l'office national des forĂȘts - une premiĂšre dans le genre -, ont dĂ©filĂ© sous le regard de plusieurs milliers de personnes. Le dĂ©filĂ© Ă©tait placĂ© pour la derniĂšre fois sous le commandement du gĂ©nĂ©ral Jean-Marc Nebout, commandant des forces armĂ©es de la zone Sud de l'ocĂ©an Indien (Fazsoi). Il sera remplacĂ© Ă  ce poste dĂšs le 1er aoĂ»t par le gĂ©nĂ©ral Jean-François Hogard, jusqu'Ă  prĂ©sent commandant des forces françaises en Afghanistan

10 heures 30. Des deux cotés de la chaussée du Barachois la foule se presse contre les barriÚres. Des dizaines de militaires sont au garde-à-vous. Debout dans son véhicule de commandement, le colonel Pelaprat, adjoint au commandant des Fazsoi passe en revue les troupes. "Il le fait pour la derniÚre fois, il part à la retraite tout prochainement" explique le capitaine David Noual, officier communication des Fazsoi.

10 heures 45. Selon le protocole, le colonel Pelaprat passe le commandement au gĂ©nĂ©ral Jean-Marc Nebout, commandant des Fazsoi. "C'est aussi la derniĂšre fois, du moins Ă  La RĂ©union, que le gĂ©nĂ©ral assure le commandement des troupes pour le 14 juillet. Il est mutĂ© en mĂ©tropole. DĂšs le 1er aoĂ»t c'est le gĂ©nĂ©ral Jean-François Hogard qui le remplacera Ă  la tĂȘte des Fazsoi" indique le capitaine Noual. Le gĂ©nĂ©ral Jean-François Hogard assurait jusqu'Ă  prĂ©sent le commandant des forces françaises armĂ©es opĂ©rant en Afghanistan.

10 heures 50. Deux officiers reçoivent la légion d'honneur, un troisiÚme reçoit la médaille de la défense. Dans la tribune d'honneur, contrairement aux autres années, les chapeaux et les capelines sont rares. Sans doute en raison du vent qui s'est invité à la cérémonie.

11 heures. Le défilé commence. Dans ciel un Transall, deux hélicoptÚres de l'armée et l'hélicoptÚre de la gendarmerie survolent la foule.

L'air marital, les différents corps d'armée défilent au pas cadencé. Certains militaires manquent un temps de cadence et se rattrapent tant bien que mal de se rattraper, mais dans l'ensemble le rythme et plutÎt bien suivi.

La police, les jeunes du service civique, les douaniers, les pompiers et le Samu suivent. Comme tous les ans se sont les soldats du feu qui sont les plus applaudis.

AprÚs les troupes à pied, se sont les engins qui défilent. Là encore se sont les pompiers qui font le plein à l'applaudimÚtre. Le labrador "renifleur - détecteur" de drogue des douanes récolte lui aussi son lot d'applaudissements.

11 heures 40. Le dernier véhicule est passé, le défilé est terminé. La foule se disperse lentement. Certains se dirigent vers la préfecture. Ils font partie des 1 800 personnes invitées à la garden party organisée par le préfet, Michel Lalande.

Mahdia Benhamla pour
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