Paul Vergès ne siégera pas au sénat. Il l'a annoncé ce dimanche soir 25 septembre 2011 sur le plateau de Réunion Première télé. "La situation est tellement grave qu'il faut être aux côtés des plus pauvres. C'est là qu'est ma place" a expliqué le dirigeant du PCR - Alliance. Il laisse son siège à Gélita Hoarau, sénatrice communiste sortante et deuxième sur la liste qu'il conduisait. Cette démission éclair arrive au soir de la demie défaite enregistrée ce dimanche par le PCR - Alliance.
Paul Vergès a été le seul élu de cette liste alors qu'il comptait rafler deux sièges. Dans le même temps, plus de 150 des quelque 440 voix des grands électeurs attendus par le camp communiste - Alliance ont fait défection en se portant sur la liste conduite l'UMP Michel Fontaine assurant l'élection de ce dernier et celle de sa colistière Jacqueline Farreyrol (voir article par ailleurs).Ce dimanche soir, Paul Vergès ne s'est pas vraiment étendu sur les raisons de ces défections catastrophiques pour son parti. "Il faudra tirer les leçons de se qui s'est passé, mais cela est secondaire" disait-il en substance dimanche soir. "Ce qu'il est important de noter est que la grande majorité des élus a un emploi, une situation stable" notait-il. Il y a plus dans leur attitude "une défense de leurs avantages acquis, que la recherche d'actions en faveur des plus démunis" ajoutait-il. Il estimait que sa place est aux côtés de ses plus pauvres. D'où "la décision collective" de son parti le conduisant à démissionner de son mandat à peine obtenu.
Paul Vergès ne devrait donc même pas siéger au sein de la première journée de la nouvelle mandature sénatoriales et présider cette séance en tant que doyen d'âge de cette assemblée.
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