Des femmes politiques des Comores, de Maurice, des Seychelles, de Madagascar et de la Réunion se rassemblent au Conseil Général à partir du jeudi 10 mars 2011 pour les secondes rencontres des femmes en politique de l'Océan Indien. Le but cette édition est de mettre en pratique les résolutions prise à l'île Maurice en 2010. Et bien sûr, augmenter la participation des femmes dans le débat public.
Sous la houlette de Nassimah Dindar et dans le cadre des célébrations de la journée de la femme, des délégations, essentiellement féminines, des pays membres de la commission de l'Océan Indien, se réuniront au Conseil Général les 10 au 11 mars pour débattre de leur place dans la vie politique.Les délégations réfléchiront à la mise en oeuvre des résolutions prises en 2010 à Maurice, lors de la première édition de l'évènement. Lors de ces rencontres, la COI avait indiqué vouloir mettre en oeuvre la stratégie régionale "genre" adoptée par son 25ème conseil des ministres.
Au cours de cet atelier de deux jours, les femmes politiques des pays membres de la COI avaient abordé la question des moyens à adopter pour créer un réseau de femmes leaders. Il avait s'agit d'identifier les voies et moyens pour une collaboration régionale visant à fédérer les politiciennes, les femmes leaders, les ONG et la société civile. Par ailleurs, la réflexion avait porté sur les moyens à mettre en oeuvre pour atteindre 30% de femmes représentées dans la vie politique, avec l'incitation au vote d'une loi en ce sens.
En 2010, l'objectif était loin d'être atteint et les femmes restent sous-représentées dans les pays de la zone. Aux Seychelles, 23,5% des parlementaires sont des femmes. En France, elles sont 18,9% et à Maurice 17,1%. Le plus gros travail reste à faire à Madagascar où seulement 3,75% des femmes sont au Parlement, ou encore aux Comores, où elles sont juste 3%.