L'enquête du Parquet de Bobigny est toujours en cours à l'encontre d'un policier à la retraite soupçonné d'avoir disposé un dispositif factice dans les toilettes, le 19 décembre dernier, dans le vol Air France Maurice - Paris. Des armes et des munitions ont été retrouvées à son domicile proche du Tampon au cours d'une perquisition.
L'enquête ouverte pour "entrave à la circulation d'aéronefs" et "mise en danger de la vie d'autrui" se poursuit. L'ancien policier du Raid, âgé de 58 ans, a été remis en liberté et est de retour sur l'île depuis la fin du mois de décembre. Il est le principal suspect concernant la découverte d'un dispositif factice dans les toilettes de l'avion du vol Maurice - Paris, le samedi 19 décembre dernier. L'appareil et ses 473 personnes à bord ont été forcé de faire escale à Monbassa au Kenya.
Selon les informations du Journal de l'île, publiées ce vendredi 8 janvier 2016, les policiers ont effectué aux alentours de Noël une perquisition au domicile de l'ancien policier situé à proximité de l'agglomération tamponnaise. L'opération, ordonnée par le Parquet de Bobigny, aurait duré presque toute la journée. Le suspect se trouvait en métropole à ce moment là, les forces de l'ordre espéraient trouver des éléments permettant de faire avancer l'enquête, de lier l'homme à la confection de l'engin retrouvé dans les toilettes de l'avion.
Outre du matériel informatique, les policiers ont mis la main sur des armes et des munitions de catégorie B (soumises à autorisation) et C (soumises à déclaration). Parmi les armes saisies, détenues sans autorisation, un 22 Long Rifle ou encore une carabine à plombs. L'ancien policier a été convoqué à l'hôtel de police de Malartic dans le chef-lieu et entendu librement quelques jours avant le nouvel an.
A la retraite depuis 2008, l'homme sera auditionné par le Tribunal correctionnel de Saint-Pierre en février prochain, selon une source judiciaire citée par le Jir. Il devra s'expliquer sur l'acquisition et la détention d'armes et de munitions de catégories B et C ainsi que sur leur provenance. Au vu de l'ancienne profession du suspect, cette découverte d'armes n'est pas forcément liée à l'atterrissage forcé du vol Maurice - Paris.
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Trouver une "caisse à outils chez un mécano" à la retraite, n'a rien d'extraordinaire, Par contre cette personne soumise ainsi à la vindicte populaire, est-elle réellement l'auteur de ce fait et dans quel but ce "canular" a-t-il était monté ? En dépit de l'auteur du fait, pourquoi ce test grandeur nature ? la réponse à ces interrogations est essentielle. Une chose est pratiquement prouvée là, il existe toujours des failles dans le système de sécurité à bord des avions.
Es-ce que la déchéance de nationalité fonctionne dans ce cas là ?
il va donc etre relaxé pour cette histoire de carabine
...et exempté pour la fausse alerte à la bombe. bon ok mais pourquoi ?