Les deux fillettes tuées leur père ce mardi 26 novembre 2024 aux Avirons, sont mortes par "asphyxie mécanique" indique le parquet de Saint-Pierre de La Réunion dans un communiqué publié mercredi soir. "L’usage d’un lien, d’une corde ou tout autre objet n’a pas été retenu" précise la vice procureure. Après le double infanticide le père de famille s'est donné la mort par pendaison. La mère de famille, enseignante au Port, a été hospitalisée en état de choc. (Photo sly/www.imazpress.com)
"Des examens complémentaires, notamment toxicologiques et, l’exploitation de traces biologiques et des empreintes relevées, sont en cours pour préciser les circonstances exactes et le contexte de la commission des faits" ajoute la vice-procureure Carole Pantalacci,
Une enquête pour homicide volontaire a été ouverte et les investigations se poursuivent. Une cellule psychologique a été mise en place dans les établissements scolaires des deux jeunes victimes
- Le père a envoyé des messages inquiétants -
Pour rappel, mardi matin, la mère qui se trouvait sur son lieu de travail avait alerté les gendarmes après avoir reçu des messages inquiétants de la part du père des ses enfants dont elle était en train de se séparer.
Arrivées sur place, les forces de l'ordre n'ont pu que constater le décès des deux petites victimes et de leur père âgé d'une soixntaine d'années.
Les deux fillettes ont été retrouvées enroulées dans un drap, leur père pendu à leurs côtés. La mère des deux enfants a ensuite été hospitalisée en état de choc.
Selon nos informations, le père de famille n’aurait pas supporté la séparation avec la mère des deux fillettes.
- Le parquet de Saint-Pierre de La Réunion ouvre une enquête pour homicides volontaires -
"Une enquête a été ouverte des chefs de meurtre sur mineurs de 15 ans à la suite de la découverte du corps sans vie des deux enfants âgés de 4 et 7 ans et de leur père au sein du domicile familial", indique le parquet de Saint-Pierre.
"Les premières constatations permettent d’envisager un double meurtre suivi du suicide du père de famille", ajoute la vice-procureure.
Les autopsies des corps seront réalisées dans les prochains jours et permettront de préciser les causes exactes des décès.
L'enquête ouverte pour homicide volontaire a été "confiée à la brigade de recherches de la gendarmerie de Saint-Pierre", informe la vice-procureure de Saint-Pierre, Carole Pantalacci.
- Vive émotion après le drame aux Avirons -
Très ému, le maire des Avirons, Éric Ferrère a déclaré à Imaz Press. "C'est avec une grande tristesse et une profonde émotion qu'a eu lieu un drame familial ou deux enfants ont perdu la vie", a déclaré l'élu.
Dans un communiqué publié en début d'après-midi, le préfet de La Réunion, Patrice Latron et le recteur de l'académie, Rostane Mehdi ont "partagé leur émotion suite au drame".
Le préfet de La Réunion a tenu à saluer la réactivité des gendarmes de La Réunion, "qui se sont rendus très rapidement sur les lieux après l’alerte".
Cyrille Melchior, président du Département a pris la parole dans un communiqué. "C'est avec une profonde tristesse et une vive émotion que j'ai appris le terrible drame survenu ce 26 novembre aux Avirons où des corps sans vie, dont ceux de deux jeunes enfants de 4 et 7 ans ont été découverts dans une résidence."
"En ces heures sombres, j'appelle chacune et chacun à faire preuve de solidarité et de compassion. J'exhorte les acteurs locaux, les services et les associations qui œuvrent dans le domaine de la protection de l'enfance et de la lutte contre les violences intrafamiliales, à ne pas baisser les bras et à continuer à tout faire, pour éviter que de tels drames ne se reproduisent plus à La Réunion", ajoute-t-il.
"Au lendemain de la Journée internationale pour l’élimination des violences faites aux femmes, cet acte monstrueux révèle l’extrême cruauté et l’épouvantable horreur des violences intrafamiliales", écrit Évelyne Corbière, sénatrice et présidente de l'Union des femmes réunionnaises.
"Il est absolument nécessaire de pouvoir repérer ces parents capables de s’en prendre à leurs enfants innocents. Il est absolument nécessaire d’apprendre à protéger des violences au sein de la famille", ajoute-t-elle.
- Une cellule psychologique mise en place -
Ce mardi 26 novembre, une cellule psychologique a été mise en place pour acueillir pour les élèves, enseignants et parents des établissements où les deux petites victimes étaient scolarisées.
Cette cellule d'écoute est "renforcée par les agents et assistantes sociales du CCAS", précise Éric Ferrère. Une salle est également mise à disposition pour recevoir les parents qui souhaiteraient disposer du soutien psychologique.
La plus grande âgé de 7 ans, était élève à l'école Paul Hermann. La plus jeune, âgé de 4 ans, était en classe de maternelle à l'école Charles Emile Christ.
- Le dernier infanticide à La Réunion remonte à 2021 -
Avant les faits de ce mardi à La Réunion, le dernier infanticide a eu lieu en 2021.
• Dans la nuit du jeudi 1er au vendredi 2 juillet 2021, un petit garçon de 3 ans est décédé dans une résidence du quartier de Ruisseau-Blanc, à La Montagne (Saint-Denis).
Il aurait été battu à mort par son ti père. L'homme a d'ailleurs été supecté d'avoir frappé régulièrement l'enfant de sa compagne.
L'auteur présumé des faits a d'abord été placé en garde à vue au commissariat Malartic, présenté au parquet et placé en détention provisoire.
• Le 6 juillet 2021, dans le quartier de Villèle à Saint-Paul, les corps d’un père et de sa fille ont été retrouvés sans vie dans l'incendie de leur maison.
Selon les informations de l'enquête, le père aurait tué sa fille de 20 ans avant de se donner la mort.
• Le 27 novembre 2021 à Saint-Louis une tentative d'homicide a eu lieu. Les faits se sont déroulés dans le quartier du Gol les Hauts. Le père des enfants, muni d'une arme blanche, a poignardé ses deux fils. Une enquête de flagrance était immédiatement ouverte pour tentatives de meurtres aggravés. Le père des enfants, soupçonné d’être l’auteur des faits, parvenait à s’enfuir. Il n'a jamais été retrouvé.
• Le 24 mars 2019, un père a aussi tué ses trois enfants à la Rivière des Galets, au Port. Trois fils de 2, 3 et 5 ans. Un drame terrible qui avait secoué toute La Réunion.
Le dimanche, en début de matinée, le quadragénaire noie ses fils les uns après les autres dans la salle de bain située à l’arrière de cette maison familiale de la Rivière des Galets. Il tentera ensuite d’électrocuter sa fille aînée, âgée de 9 ans en jetant un ventilateur allumé dans l’eau du bain. La fillette s’enfuit, se réfugiant chez un oncle qui habite à proximité.
L'homme appelle la mère des enfants, lui explique ce qu’il vient de faire. Après ce coup de fil, l’homme se pend, mais il est sauvé in extremis par les secours
Jean-Daniel Dijoux a été condamné le mardi 1er mars 2022 à la réclusion criminelle à perpétuité.
• Le 28 mars 2018 à Saint-André, la petite Elianna, 2 ans est décédée après avoir été battue. Le 5 mai 2021, le ti père Cédric Babas a été condamné à 20 ans de réclusion criminelle et la mère a été acquittée.
Lire aussi - Protection de l'enfance : "on ne veut pas une nouvelle affaire Elianna"
• En juin 2013, le petit Mathéo, 4 ans, a été tué, décapité et brûlé par son ti-père, Jean-Charles Artaban aurait décapité, éventré et brûlé Mathéo, 4 ans. Il aurait ensuite jeté le petit corps dans la cage des chiens. Le drame a eu lieu dans la maison du beau-père, chemin Jean-Robert à la jonction des quartiers de Bourbier-les-Hauts et de Beaulieu (Saint-Benoît).
Le jeudi 28 et vendredi 29 avril 2016, alors que s'est tenu le procès de l'accusé, Jean-Charles Artaban a été reconnu coupable de meurtre et d'actes de barbarie. Il a été condamné à la réclusion criminelle à perpétuité.
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C'est quoi cette mode, tuyez des enfants par vengeance.
Aucun individu n'est la propriété de quiconque.
Ni la femme la propriété de l'homme.
Ni l'homme la propriété de la femme.
Ni les enfants la propriété de leurs parents.
Les individus ne sont pas des meubles.
Sinon, c'est le retour à l'esclavage.
Ce sont ces principes qui devraient régir la vie sociale.
Mais ils vont à l'encontre d'un des fondements mêmes de la société capitaliste qui est la propriété !
Pour en finir avec l'appropriation d'individus par d'autres individus, il faut par conséquent en finir avec le capitalisme !
Tant qu il n y aura pas une prise de conscience des parents dans leur rôle à jouer en ce qui concerne l education égalitaire fille/ garçon...toutes les marches blanches et autres dénonciations des violences intrafamiliales n auront pas beaucoup d effets! Il faut prendre le problème à la base et revoir le mode éducatif.
C'est plutôt l'éducation des garçons qui laisse à désirer . Élevés comme des ti coqs par les parents
Beaucoup de types ne supportent pas d'être quittés ! Continuez à élever vos garçons comme des coqs !
Ils croient que femme et enfants sont leurs objets !
une belle ordure ce géniteur
Le type de société choisi est un grand corps malade. Comment le démontrer ? Les faits nous imposent une réflexion sérieuse.
L'horreur des crimes vicariants. Soutien à cette dame.